vendredi 8 avril 2016

Le printemps est arrivé à l'Heure du Conte

 Comment ne pas en parler, on l'attendait de pied ferme !         
La séance a débuté sur un texte de Jocelyne Marque, lu par notre conteuse Anne.
           
Le chat qui fit le printemps        
Dans un pays sans couleurs, roi Crapaud fait la loi ! Un jour qu’un tout jeune chat, peu rompu aux règles de préséance, le défie, le roi crapaud le bannit des lieux. Une oie cendrée se fait amie du chaton et le transporte sur son dos dans un pays aux mille clochettes, où les arbres semblent décorés, tant ils sont beaux, un pays où il fait bon se prélasser... Lorsqu'il revient chez lui, s'étant juré d'y apporter la couleur, le chaton transporte dans son poil tous les trésors accumulés qui y feront fleurir le printemps.
          
Incrédulité dans l'auditoire : «  D'abord c'est pas un chat qui a inventé le printemps ! » S'en est suivi un échange complice de divers points de vue ;-)


Dorothée a pris le relais, avec un conte de Catherine Zarcate, sous forme de kamishibaï :
Pourquoi le tigre ne grimpe pas aux arbres, de Catherine Zarcate ; ill. Zhihong He
Ed. Seuil Jeunesse – 2007
Dans ce temps-là, le tigre n'était pas celui que l'on connaît. Il était craintif et maladroit, il ne savait ni bondir, ni rugir. Même un lapin lui faisait peur ! 
Un jour, il alla trouver son cousin le chat et lui demanda de devenir son maître. L'apprentissage commença : bondir, rugir, saisir, il apprit tout. Et bientôt, il commença à trouver son maître appétissant... Au moment de lui sauter dessus, le chat se réfugia dans l'arbre : " Il y a une chose que je ne t'ai pas apprise, cher élève ! "...
            
            Prudence est mère de sûreté !

Un dernier livre avant de se quitter :

Mariette, d’Eric Battut
Editions du Rocher – 2003
Mariette, en fourmi précautionneuse, fait des provisions pour l'hiver : un escargot, une coccinelle, une luciole, mais aussi une drôle de bestiole qui pourrait faire son affaire. Quand vient le temps de manger ses proies, chacune de lui raconter la beauté des saisons pour mieux repousser l’instant fatidique. Vient alors le tour de l'inconnu, qui se transforme en un magnifique papillon ! Conquise, Mariette décide de les laisser partir.

Emoi dans l'auditoire : quelqu'un a aperçu une colonne derrière les chaises des conteuses - "
C'est une Mariette !" s'est écrié Dorothée, dans l'hilarité générale et les applaudissements.

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