vendredi 29 avril 2016

Etonnants voyageur 2016, c'est parti !

Que peuvent les écrivains dans le chaos du monde  ? 

Le 27ème festival international du livre et du film se tiendra du 14 au 16 mai à Saint Malo. Plus de 200 auteurs d’une vingtaine de pays seront présents, plus de 300 rencontres seront proposées au public.

samedi 23 avril 2016

Cervantes et Shakespeare morts le 23 avril 1616 ?

Miguel de Cervantes
La monarchie espagnole a constaté la mort de son écrivain le 23 avril, le royaume d’Angleterre aussi. 
Mais en 1616, les deux pays n’utilisaient pas le même calendrier ! L’Angleterre traînait encore son vieux calendrier julien alors que l’Espagne avait déjà adopté la réforme grégorienne. Ce n'est qu'en 1752 que l’Angleterre a décidé de suivre le mouvement européen en se réglant à l’heure grégorienne.

William Shakespeare
La date officielle du décès de Shakespeare est alors passée au 3 mai, mais comme le pauvre William pensait être parti un 23 avril, on continue de commémorer sa mort à cette date.

Source : Libération

dimanche 10 avril 2016

Trahison au Cercle de lecture

Trahison. Voilà un thème couleur de drame. Il peut pourtant être traité avec humour. Par exemple dans la chanson Petit bonhomme, de la grande Anne Sylvestre à réécouter iciCela dit, nous pouvons nous intéresser à beaucoup plus lourd…

La trahison et autres essais, de James Hillman
Ed. Payot – 2004 
Le psychanalyste et philosophe américain James Hillman (1926-2011) est un pilier de l’école de «psychologie analytique» fondée par Carl Gustav Jung, contemporain et rival de Sigmund Freud. Sa notoriété relativement faible en France, où l’école freudienne reste prépondérante, explique que cet ouvrage datant de 1967 n’y ait été publié que tardivement, bien qu’il fasse figure de classique de la psychologie dans le monde entier.
Dans cet essai –l’un des rares à traiter le sujet sous des angles positifs– Hillman s’appuie notamment sur les nombreux exemples de trahisons cités par la Bible, de celle d’Abel par Caïn à celle du Christ par Judas. Il en dégage la notion de «confiance primordiale», qui liait Adam à Dieu avant que n'apparaisse la tentation, et qui caractérise aussi toute relation de laquelle serait exclu le désir de duper. Cet état est selon lui inné chez l’enfant. D’où sa conclusion logique : pour aider celui-ci à devenir un adulte, il faut le faire sortir de cette confiance absolue, tout comme Adam est sorti de l’Eden. Et pour lui apprendre à ne plus se fier aveuglément à ses propres parents, ceux-ci devront le soumettre à un apprentissage de la trahison, laquelle est ainsi inséparable de l’amour.
Inutile de dire qu’un tel livre n’est pas d’un abord aisé ! A tel point qu’il m’est arrivé de me demander si je ne m’étais pas embarquée dans une galère en le choisissant pour notre cercle de lecture… Il n’en reste pas moins que pour qui s’intéresse –comme moi– à la psychanalyse, c’est une excellente introduction à la pensée de Hillman et de son maître Jung. Ce qui mènera tout naturellement à les différencier de Freud – BF   


* Les prépondérants, d’Hédi Kaddour
Ed. Gallimard, 2015 (Grand Prix du roman de l’Académie française 2015)
En 1922, une équipe de tournage américaine vient tourner un film («Le guerrier des sables») à Nahbès, petite ville du Maghreb. Cette intrusion hollywoodienne, synonyme de modernité et de de liberté, bouleverse le quotidien des habitants et avive les tensions entre les notables traditionnels, les colons français imbus de leur supériorité supposée et les jeunes nationalistes épris d’indépendance. Raouf, Rania, Kathryn, Neil, Gabrielle, David, Ganthier et d’autres se trouvent alors pris dans le tourbillon d’un univers à plusieurs langues, plusieurs cultures, plusieurs pouvoirs. Certains font aussi le voyage vers Paris et Berlin, qui recommencent à se déchirer sous leurs yeux. Ils tentent tous d’inventer leur vie, s’adaptent ou se révoltent. Il leur arrive de s’aimer dans la grande agitation des années 1920.
La trahison n’est qu’un des éléments de ce récit-fleuve, mais elle y est omniprésente. Par exemple dans la relation de l’affaire Fatty Arbuckle (cinéaste américain condamné sur la foi d’un faux témoignage) ou dans la réaction des épouses de colons délaissant le Cercle des Prépondérants pour le salon du Grand Hôtel, fréquenté par les Américains. Ce roman aux parfums de conte oriental fait coexister avec subtilité les deux cultures occidentale et autochtone. Faut-il rappeler qu’il a obtenu le Grand prix du roman de l’Académie française et était cité pour le Goncourt ? A lire absolument – CP 


Les belles années de Mademoiselle Brodie, de Muriel Spark
Ed. Le serpent à plumes - 2006
Dans l'Ecosse des années trente, Miss Brodie est une enseignante bien peu conventionnelle. Elle a en effet rassemblé dans son école de jeunes filles un petit groupe, le «clan Brodie», qu’elle mène à la baguette pour en faire «la crème de la crème» grâce à des principes modernes auxquels elle croit dur comme fer. Mais l’admiration et la séduction suscitées par cette femme énergique n’auront qu’un temps, car Sandy, l’une de ses meilleures élèves, ne tardera pas à en percevoir les failles. Naïve, arrogante, incapable d’autocritique, l’enseignante se révèle peu à peu une manipulatrice hors pair... et une admiratrice un peu trop fervente de Mussolini et Hitler. Ce qui lui vaudra d’être trahie par Sandy et de subir une conspiration «administrative» qui provoquera sa chute.
Malgré un thème somme toute assez noir, ce roman est traversé par un humour très particulier. En Grande-Bretagne, son originalité lui a valu dès sa publication en 1961 un succès d’édition qui ne s’est jamais démenti, et il a aussi inspiré un film très réussi, avec Maggie Smith dans le rôle principal. Décédée en 2006, Muriel Spark est une des romancières les plus connues d’Outre-Manche, où un prix littéraire porte son nom – SV

*Purge, par Sofi Oksanen
Ed. Stock, 2010
En 1992, l’Union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, traitée de «sale Russe» par les gamins du coin, redoute les pillages et se terre dans sa maison, au fin fond de la campagne. Aussi, lorsqu’arrive Zara, une jeune femme en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Mais toutes deux feront connaissance, tandis que se révèlera un lourd secret de famille relatif à l’occupation soviétique et à la trahison naguère commise par Aliide au nom de son amour interdit pour son beau-frère Hans. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. La romancière finlandaise Sofi Oksanen nous pose ici plusieurs questions qui ne peuvent que résonner fortement chez le lecteur français : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement porter sur les trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?
Nous connaissons mal l’histoire des pays baltes et de leur occupation successive par les Allemands, puis par les Soviétiques. Raison de plus pour lire cet excellent roman, même si sa dureté a parfois de quoi faire frémir. Il a valu de nombreux prix littéraires à Sofi Oksanen, qui est d’origine estonienne par sa mère – MM

Deux livres qui suivent, du même auteur :

*Mon traître, de Sorj Chalandon
Ed. Le livre e Poche – 2009
En 1977, le jeune luthier parisien Antoine, passionné de musique irlandaise, rencontre Tyrone Meehan dans un pub de Belfast. Chez les indépendantistes, Tyrone est une légende, tant son engagement dans l’Armée républicaine irlandaise (IRA) suscite le respect. Peu à peu, «Tony le Français» sera lié par une amitié profonde non seulement à Tyrone, mais aussi à l’Irlande du Nord, à sa musique, à tout un peuple de l’ombre dont la chaleur humaine et la solidarité paraissent inébranlables. Mais en 2006, coup de tonnerre : Tony apprend que depuis 25 ans, Tyrone est un traître à la solde de Londres. Le lecteur le savait dès la première ligne, mais pour Tony, c’est un cataclysme, tant cette trahison incompréhensible l’affecte personnellement. 

*Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon
Ed. Le livre de Poche – 2012 (Grand Prix du Roman de l’Académie française 2011)
L’histoire est ici racontée par Tyrone lui-même, terré dans la vieille masure familiale du Donegal en attendant un dénouement qu’il sait inévitable. Antoine/Tony n’y a plus qu’une importance secondaire. Mais cette fois, nous voyons se dénouer l’écheveau infernal qui, inexorablement, a amené Tyrone à trahir ses amis et ses convictions, et aussi à être trahi à son tour par le MI5 (contre-espionnage britannique) lorsque cela servira ses intérêts. Il n’a pas eu le choix, mais il aura le courage de refuser l’exil et d’affronter son destin sur sa terre natale. 
Sorj Chalandon connaît bien l’Irlande du Nord, où il a réalisé nombre de reportages pour le quotidien Libération. Ces deux romans remarquables lui ont été inspirés par son amitié avec Denis Donaldson, membre éminent de l’IRA assassiné en 2006 après la révélation de sa collaboration avec le MI5. Retour à Killybegs a obtenu le Grand prix du roman de l’Académie française en 2011. 
Je n’ai encore lu que Mon traître, qui m’a beaucoup touchée. Je lirai certainement Retour à Killybegs un peu plus tard, car comme Sorj Chalandon, j'ai besoin d'un moment de réflexion sur le comportement d’un homme si convaincant dans le mensonge. Et il ne s’agit pas d’un mensonge «de famille» (type adultère), mais d’une vraie trahison qui a provoqué la mort de plusieurs amis !  Voilà un livre que je recommande fortement – HL
Moi, je n’ai lu que Retour à Killybegs. C’est un roman âpre, violent, où les situations sont encore plus dures que dans Purge cité plus haut, ce qui n’est pas peu dire… Il ne juge pas Tyrone, mais en explique le comportement. Tout cela est visiblement très proche de la véritable histoire de Denis Donaldson, encore que la clef de la trahison de Tyrone soit probablement fictive. En tout cas, ça se lit d’une traite – MM
J’ai lu les deux, et ils m’ont laissé une forte impression, même s’ils s’effacent un peu dans mes souvenirs. Pour qui le peut, lire les deux romans dans leur ordre de parution est un must. Sinon, privilégier Retour à Killybegs, dont la puissance est supérieure – SW



Une question d’orgueil, de Pierre Assouline
Ed. Gallimard, 2012
Le 12 août 1963, Georges Pâques, directeur adjoint du service de presse de l’OTAN, est arrêté près de son domicile parisien par des agents du contre-espionnage français. Il passe rapidement aux aveux : depuis vingt ans, et tout au long de sa brillante carrière, il était une «taupe» du Kremlin et n’a cessé de lui transmettre des informations capitales. Condamné à la détention à perpétuité, il sera gracié en 1970 par le président Pompidou et mourra en 1993 à Paris. Il reste à ce jour le plus important espion jamais arrêté sur le territoire français.
Pierre Assouline a eu le privilège de l’interviewer en 1985. Depuis lors, une question n’a cessé de l’obséder : pour quels motifs ce haut fonctionnaire français qui n’avait rien d’un James Bond a-t-il si longtemps trahi son pays et toute l’Alliance atlantique ? L’argent ? L’idéologie ? Une histoire de femme ? Dans les trois cas, la réponse est non. Alors ? Au fil de ce roman biographique, l’écrivain développe peu à peu un mobile autrement plus convaincant : l’orgueil.
On connaît le talent de Pierre Assouline pour les récits historiques romancés. Mais ici, l’intégration du romanesque est plus discrète que dans Lutetia ou Sigmaringen : même si l’influence de John Le Carré ou de Graham Greene est manifeste et pleinement assumée, les quelques personnages fictifs sont totalement au service de la partie biographique. Pour l’essentiel, tout est vrai, ce qui rend le récit d’autant plus passionnant – SW
  

*Les cerfs-volants de Kaboul, de Khaled Hosseini
Ed. Belfond, 2005
Amir est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune d’Afghanistan, Hassan est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous. Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible. Mais l’été de ses treize ans, alors qu’il désespère de gagner l’affection d’un père qu’il vénère et redoute à la fois, Amir commet la pire des trahisons : lors du combat de cerfs-volants organisé comme chaque hiver dans leur quartier, Amir abandonne Hassan à un sort tragique. Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père,  le souvenir d’Hassan le poursuit. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, il reçoit un appel du Pakistan qui lui offre le moyen de se racheter, mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé.
Fils d'ambassadeur, Khaled Hosseini est né à Kaboul, en Afghanistan, en 1965. Il a obtenu avec sa famille le droit d'asile aux États-Unis en 1980. Il exerce aujourd'hui la profession de médecin. Les cerfs-volants de Kaboul, son premier roman, a été salué par la critique et a rencontré un très grand succès populaire aux États-Unis.
Le rythme de ce récit et ses nombreux rebondissements m’ont fortement rappelé les contes orientaux dans lesquels l’épilogue est sans cesse repoussé à plus tard… Beaucoup de sujets sont abordés ici : l’amitié de deux enfants, la lâcheté face à une loyauté indéfectible, les rapports difficiles d’un père et d’un fils, la vie des réfugiés, le poids des secrets, la réalité d’un pays et d’un peuple sous le joug des Talibans - une réalité qui fait froid dans le dos. Je recommande !  GA

*Les titres précédés d’un astérisque sont disponibles à la bibliothèque.
Le prochain Cercle de Lecture se réunira le vendredi 13 mai à 20h00
avec pour thème : "l'utopie / dystopie"

vendredi 8 avril 2016

Le printemps est arrivé à l'Heure du Conte

 Comment ne pas en parler, on l'attendait de pied ferme !         
La séance a débuté sur un texte de Jocelyne Marque, lu par notre conteuse Anne.
           
Le chat qui fit le printemps        
Dans un pays sans couleurs, roi Crapaud fait la loi ! Un jour qu’un tout jeune chat, peu rompu aux règles de préséance, le défie, le roi crapaud le bannit des lieux. Une oie cendrée se fait amie du chaton et le transporte sur son dos dans un pays aux mille clochettes, où les arbres semblent décorés, tant ils sont beaux, un pays où il fait bon se prélasser... Lorsqu'il revient chez lui, s'étant juré d'y apporter la couleur, le chaton transporte dans son poil tous les trésors accumulés qui y feront fleurir le printemps.
          
Incrédulité dans l'auditoire : «  D'abord c'est pas un chat qui a inventé le printemps ! » S'en est suivi un échange complice de divers points de vue ;-)


Dorothée a pris le relais, avec un conte de Catherine Zarcate, sous forme de kamishibaï :
Pourquoi le tigre ne grimpe pas aux arbres, de Catherine Zarcate ; ill. Zhihong He
Ed. Seuil Jeunesse – 2007
Dans ce temps-là, le tigre n'était pas celui que l'on connaît. Il était craintif et maladroit, il ne savait ni bondir, ni rugir. Même un lapin lui faisait peur ! 
Un jour, il alla trouver son cousin le chat et lui demanda de devenir son maître. L'apprentissage commença : bondir, rugir, saisir, il apprit tout. Et bientôt, il commença à trouver son maître appétissant... Au moment de lui sauter dessus, le chat se réfugia dans l'arbre : " Il y a une chose que je ne t'ai pas apprise, cher élève ! "...
            
            Prudence est mère de sûreté !

Un dernier livre avant de se quitter :

Mariette, d’Eric Battut
Editions du Rocher – 2003
Mariette, en fourmi précautionneuse, fait des provisions pour l'hiver : un escargot, une coccinelle, une luciole, mais aussi une drôle de bestiole qui pourrait faire son affaire. Quand vient le temps de manger ses proies, chacune de lui raconter la beauté des saisons pour mieux repousser l’instant fatidique. Vient alors le tour de l'inconnu, qui se transforme en un magnifique papillon ! Conquise, Mariette décide de les laisser partir.

Emoi dans l'auditoire : quelqu'un a aperçu une colonne derrière les chaises des conteuses - "
C'est une Mariette !" s'est écrié Dorothée, dans l'hilarité générale et les applaudissements.

jeudi 7 avril 2016

Accueil des classes : dernières séances

Pour ses derniers accueils de classes de l'année, la bibliothèque proposait une exposition et une incursion dans l'univers de Claude Ponti.          
                             
Avec les CP : 
Les enfants ont été invités à reconnaître les couvertures de Claude Ponti, parmi une sélection d'albums. Des petits futés avaient retenu notre dernière leçon et repéré les cotes sur les étiquettes, tandis que d'autres ont étudié soigneusement les images. 

"L'arbre sans fin", de Claude Ponti, a été lu (L'école des loisirs - 2007)
          
Pour la première fois Hipollène, qui habite l'Arbre sans fin, s'en va chasser les glousses avec son père. Il faut chatouiller les glousses pour qu'elles éclatent de rire et que leurs graines s'échappent... Sur le chemin du retour elle découvre que les petites lumières qui éclairent la voie sont en réalité des larmes : sa grand-mère vient de mourir. Commence alors pour Hipollène un long voyage initiatique qui n'est pas sans rappeler l'univers d'Alice au pays des merveilles. 

Une question a fusé : "Ça existe pour de vrai les glousses ?" La réponse a été donnée par une vidéo de 2 minutes que nous vous invitons à découvrir :


Avec les CE1, CE2, CM1 et CM2

Après quelques mots sur l'histoire des couleurs , de la préhistoire, à l'Egypte, Rome et au XIXe siècle, qui a révolutionné la peinture, les enfants ont eu droit à une visite guidée de l'exposition "Palette, le musée des couleurs" : 
     

Nous remercions une nouvelle fois le Pole Culture de la Direction des Archives, du Patrimoine, de l’Archéologie et de la Culture (anciennement BDY) qui soutient nos animations tout au long de l'année.

mercredi 6 avril 2016

La peinture des musées vient aux enfants

L'exposition "Palette, le musée des couleurs", signée Caroline Desnoëtte, nous a été prêtée par la Direction des Archives, du Patrimoine, de l’Archéologie et de la Culture, des Yvelines. 
         
Peu de visiteurs le premier jour, car au même moment les enfants se mobilisaient pour le nettoyage de printemps de notre village. Les plus curieux ont donc reçu toute notre attention dans un enthousiasme partagé, et 64 enfants ont ensuite bénéficié d'une visite guidée, dans le cadre d'un accueil des classes. 

Mieux qu'un discours, des images :