vendredi 26 février 2016

Jirô Taniguchi, l'homme qui rêve

Du samedi 12 mars au dimanche 15 mai 2016, à Versailles
La ville de Versailles propose une exposition monographique sur Jirô Taniguchi, à l’Espace Richaud, un nouvel espace culturel situé dans l’ancien hôpital royal, récemment rouvert au public.
En partenariat avec le Festival international de la BD d'Angoulême, la ville célèbre le talent multiforme de l'auteur de mangas le plus apprécié des lecteurs européens.
Vingt ans après sa première traduction en langue française, l'exposition rendra compte du talent et du parcours créateur.
L'homme qui marche, qui révèle l'auteur au public européen, paraît chez Casterman dans les années 90. 
          
Les œuvres de la maturité artistique et créatrice - "Le journal de mon Père" et "Quartier lointain", seront les premières à être adoptées par le public européen. 
Plus de 300 originaux et reproductions guideront le visiteur à la rencontre des thèmes majeurs qui structurent le travail du maître : les grands espaces et la nature ; la relation profonde aux racines, aux origines, à la famille ; l’art de la narration paisible ; le sens de l’écoulement du temps ; mais aussi l’hommage aux plaisirs de la table, célébrés dans "Le Gourmet solitaire" - sa série la plus populaire au Japon, et dans presque tous ses livres. 
Au fil de la déambulation sera aussi évoquée l’originalité du lien qui, de Moebius à Benoît Peeters ou Igort, unit Taniguchi à ses pairs européens.

 TABLE-RONDE 
Temps fort de l'événement, le dimanche 13 mars, une table-ronde autour de l'oeuvre de Taniguchi est prévue. A cette occasion le public pourra librement accéder à l'exposition.
Du 12 mars au 15 mai 2016 à l'Espace Richaud, du mercredi au dimanche, de 12h à 19h (fermé le lundi et le mardi). Entrée 5 € et gratuit pour les moins de 26 ans.

jeudi 18 février 2016

Des Bébés lecteurs chaque fois plus nombreux

Les enfants nous accueillent en tapant des mains : ni une ni deux, les voilà qui approchent leur coussins pendant que nous déballons.

Quelques photos de nos trois dernières séances

Bébés lecteurs - Bibliothèque de Saint-Léger-en-Yvelines

A chaque séance ses jeux de doigts, ses comptines et ses chansons. La bibliothèque dispose d'une panoplie d'outils, qui s'enrichit au fil du temps : raconte-tapis et tapis de lecture, empruntés à la Bibliothèque départementale, théâtre et marionnettes construit et confectionnées par Dorothée.

Le quart d'heure lecture est tout aussi festif. La prochaine fois nous vous présenterons les livres préférés de ces jeunes lecteurs ;-)

samedi 13 février 2016

Accueil des classes de février

Tout au long de la semaine, la bibliothèque aura accueilli chaque classe de l'école primaire et découvert avec les enfants tantôt le classement, tantôt un genre littéraire, ou encore l'univers d'un auteur culte...
          
Revue des thèmes abordés 

dimanche 7 février 2016

Migration, exil, réfugiés, sous l'œil du Cercle de Lecture

Nous avons pris goût aux chansons, aussi sur proposition de Serge, c'est avec une chanson sur le thème du jour que nous avons décidé d'ouvrir nos séances. C'est donc avec Frontières, chanson de l’auteur-compositeur belge Jofroi, enregistrée en 2012 par Francesca Solleville, que nous avons démarré. Depuis la fin des années 1950, celle-ci n’aura cessé de servir avec énergie les plus grands auteurs de la chanson française, dans un répertoire où Ferré et Ferrat côtoient Aragon ou Apollinaire. 

Mais passons aux livres :

* Nous serons des héros, de Brigitte Giraud
Ed. Stock - 2015

A la fin des années soixante, Olivio et sa mère fuient la dictature portugaise pour s’installer dans la banlieue lyonnaise. Ils ne tardent pas à emménager chez Max, un rapatrié d’Algérie avec lequel la jeune femme tente de refaire sa vie. Malgré l’absence écrasante d’un père mort dans les prisons de Salazar et des relations malaisées avec Max, Olivio devra vaille que vaille construire sa propre identité. Dans un environnement où se côtoient les déracinés de toutes les origines, il se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve chaleur humaine et complicité secrète. Etranger dans son pays d’adoption comme dans son pays natal, où il se rendra après la Révolution des œillets, il devra aussi traverser un territoire plus tortueux encore : l’adolescence.

Tout en subtilité et en délicatesse, ce roman à la fin énigmatique se lit d’une traite. Il nous suggère par petites touches la lente évolution non seulement d’Olivio, mais aussi de sa mère et d’un Max bien moins solide qu’il voudrait le faire croire. J’ai beaucoup aimé l’écriture simple et fluide de Brigitte Giraud, qui m’a donné grande envie de lire ses autres livres - SW 



*Eldorado, de Laurent Gaudé
Ed. Actes Sud – 2006

La double trajectoire d’un officier des garde-côtes italiens qui perd le sens de sa mission et d’un jeune émigrant soudanais qui tente d’atteindre l’Eldorado européen. A Catane, le commandant Salvatore Piracci navigue depuis vingt ans au large de la Sicile, afin d’intercepter les bateaux chargés de clandestins qui tentent la grande aventure en sacrifiant tout, y compris parfois leur vie. Un jour, la rencontre d’une des survivantes va bouleverser sa vie en y instillant doute, compassion et humanité, à un point tel qu’il se lancera lui aussi dans un voyage sans retour. Parallèlement, au Soudan, Soleiman et son frère Jamal quittent pays et continent dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais Soleiman poursuivra seul son odyssée.

Laurent Gaudé déploie les destins croisés de ses personnages sur la dramatique toile de fond des migrations clandestines en Méditerranée. Dans un style réaliste, alerte, souvent tragique mais sans pathos, et parfois épique (le passage des barbelés à la frontière de l’enclave espagnole de Ceuta), il nous offre un roman original sur ce thème vibrant d’actualité. NM


 
1492-1530 La ruée vers l’Amérique: Le mirage et les fièvres, de Jacques Heers
Ed. Complexe – 1992

Fièvre de l'or, images de richesses fabuleuses, espoir d'une autre vie, parfois d'une nouvelle identité... Les expéditions des «Grandes découvertes» se nourrissent de rêves et de légendes. Jacques Heers retrace ici les premiers épisodes de ce temps des pionniers. Il évoque les pillages qui ramènent à bord des butins vite négociables, des esclaves, de l'or, des perles ; les commerces aléatoires avec des peuples inconnus ne figurant même pas dans "Le Livre des merveilles" de Marco Polo, les trocs mirifiques, la création de villes nées de la quête effrénée des trésors. Décimées par les fièvres, elles deviendront parfois cités-fantômes... Près d'un demi-siècle de rêves, d'aventure, de violence et de renoncements. Une période particulièrement révélatrice où tout se met en place, souvent dans le désordre : administration, relations, structures sociales et nouvelles mentalités.

Rédigée par un médiéviste, cette étude met à notre portée le bouillonnement d’une période méconnue, voire entachée d’idées préconçues ou anachroniques. Jacques Heers présente les premiers établissements fondés – avant même la découverte de l’Amérique – par les Portugais, puis par les Espagnols, sur les côtes d’Afrique  et dans les îles des Canaries, du Cap Vert et de Madère dès l’aube du XVe siècle. A partir de 1492, les voyages de Christophe Colomb impulsèrent d’autres expéditions commerciales vers les Indes occidentales. Beaucoup d’aventuriers en quête d’Eldorado en revinrent avec leurs rêves brisés - NM



*Ru, de Kim Thuy
Ed. Liana Levi - 2010

Une femme voyage à travers le désordre de ses souvenirs : l'enfance dans sa cage d'or à Saigon, l'arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d'un bateau au large du golfe de Siam, l'internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec.
Le point de vue est celui d’une enfant qui a quitté le Vietnam à l’âge de dix ans pour s’installer au Québec. Le récit reconstitue une mosaïque de souvenirs et d’anecdotes, tantôt légers, tantôt graves. "Mon père avait prévu, si notre famille était prise par des communistes ou des pirates, de nous endormir pour toujours, comme la Belle au bois dormant, avec des pilules de cyanure. Pendant longtemps, j'ai voulu lui demander pourquoi il n'avait pas pensé à nous donner le choix, pourquoi il nous aurait enlevé la possibilité de survivre." Le ton est donné.

Ce que l’on retient est un constat : pas de mélodrame, ça s’est passé et on est là ; tout était étrange, il a fallu s’adapter. Un livre joliment écrit, parfois drôle. C'est le mot résilience qui nous vient à l'esprit - GA



*Là où vont nos pères, de Shaun TAN
Ed. Dargaud – 2015 (Fauve d’or Angoulême 2008)

Comment tant d’hommes sont-ils conduits à tout laisser derrière eux pour partir vers un pays mystérieux, un endroit sans famille ni amis, où tout est inconnu et l’avenir incertain ?
Si son père, Malaisien, a émigré en 1960 en Australie, l’auteur lui-même n’a pas à proprement parler vécu cette expérience. Il concède cependant qu’il sonde dans tous ses livres le sentiment d’appartenance, et c’est le cas ici. Il s’agit d’un roman graphique, sans texte : des dégradés sépia et grisés, comme ces photos d'aïeux oubliés. Un homme part pour un long voyage et laisse sa famille dans une ville dévorée par un monstre. Il pénètre dans un pays dont il ne connaît ni les codes, ni le mode de vie et l’on pénètre dans un monde fantastique « à la Jérôme Bosch » où le lecteur lui-même perd ses repères. S'adapter en permanence est terriblement fatigant et inquiétant, même si il y a de belles rencontres…

Une histoire à dessein intemporelle. Au titre original « The Arrival », je préfère le titre français, lourd de sens et plus évocateur. Shaun Tan est une belle découverte - GA


*Thiên An ou la grande traversée, de Valentine Goby (texte) et Ronan Badel (dessins)
Ed. Autrement Jeunesse – 2009
En 1979, Thiên An, jeune collégien d’origine vietnamienne, vit avec son père dans le XIIIe arrondissement de Paris. Prié d’écrire une rédaction sur «une grande épreuve physique», il choisit de raconter sa traversée de la mer de Chine avec une partie de sa famille pour fuir le Vietnam communiste. Car il a fait partie des boat people, dont beaucoup –notamment sa petite cousine- sont morts de faim, de déshydradation, ou sous les attaques de pirates. Le récit mêle vie quotidienne à Paris et souvenirs de son odyssée. Thiên An est très inquiet, car sa mère et ses petits frères ont à leur tour entrepris ce terrible voyage pour les rejoindre.
On retrouve ici tous les éléments de l’émigration : impact de l’Histoire sur le sort des humbles, voyage terrifiant, difficultés d’adaptation, déclassement social (petits travaux chichement payés après des situations enviables au pays natal), mais aussi entraide et rage de survivre coûte que coûte. Un récit très émouvant destiné aux jeunes - SV




La goutte d’or, de Michel Tournier
Ed. Gallimard - 1985
Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l'oasis algérienne de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues l’a photographié et lui a promis de lui envoyer le cliché dès son retour à Paris. Mais Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Déterminé à la récupérer, il va partir vers le nord, jusqu'à Paris. En y cherchant du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu'il ne reconnaîtra pas. Perdu dans un palais de mirages, il s'enfoncera dans la dérision jusqu'à ce qu'il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l'image, opium de l'Occident.

Philosophe plus que romancier, Michel Tournier souligne l’importance de l’image dans notre culture et la méfiance qu’elle suscite dans la civilisation arabo-musulmane. D’ailleurs, Idriss trouvera son identité dans  le retour à la tradition islamique du signe. C’est intéressant, mais je suis un peu déçue, car le récit de Tournier reste poussif. Il effleure le problème et moi, j’aime qu’on aille au fond des choses - BF



J’ai franchi tant de montagnes, par Yangzom Brauen
Ed. Presses de la Cité – 2011

Lorsqu’elle perd sa mère en 1926, Kunsang est à six ans l’une des plus jeunes nonnes du Tibet. Quelques années plus tard, elle épouse un moine et met au monde deux filles. Sa vie, qui suit le rythme des prières et des cycles de la nature, est alors simple et paisible. Mais en 1959, neuf ans après l’invasion du Tibet par les Chinois, les armées de Mao entreprennent la destruction systèmatique des temples et monastères du pays. Commence alors pour Kunsang et sa famille un long et tragique exil au cours duquel son mari et sa fille cadette périront. Elevée en Suisse, entre deux cultures, Yangzom est la petite-fille de Kunsang. Elle raconte ici l’histoire de sa famille. Le destin de ces trois générations de femmes, qui s’étend sur un siècle, est celui de tout un peuple.

Difficile de trouver choc culturel plus important que celui de la prospérité suisse et de la frugalité tibétaine… Mais les trois mentalités de la grand-mère, de la mère et de la petite-fille sont très bien décrites. Tout cela se lit comme un roman. Et pourtant, elles en ont bel et bien vécu la réalité - MCH


*Americanah, de Chimamanda Ngozi Adichie
Ed. Gallimard – 2015
Ifemelu quitte le Nigéria pour aller étudier à Philadelphie en laissant derrière elle son grand amour Obinze. Mais comment rester soi lorsqu’on change de continent, lorsque la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés? Pendant quinze ans, elle tentera de trouver sa place aux États-Unis, pays marqué par le racisme et la discrimination. De défaites en réussites, elle trace son chemin et finir par revenir au Nigéria. «En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire», écrit-elle alors. Drôle, grave et volontiers irrévérencieux,  Americanah est une magnifique histoire d’amour, de soi d’abord mais aussi des autres, ou d’un autre, qui fracasse allègrement le «politiquement correct».
J’aime l’exubérance très africaine de ce livre, qui tient souvent du puzzle. Cela dit, 528 pages, ce n’est pas rien. Si «Nous serons tous des héros» a la légèreté d’un soufflé, on a ici affaire à un cassoulet des familles ! Voilà un roman à lire un jour de pluie, au coin du feu, avec une bonne provision de thé. Ou de rhum, selon les goûts…- MM

Merci à Claudette, qui malgré son absence nous a transmis ses réflexions sur les deux livres suivants :

*La petite fille de Monsieur Linh, de Philippe Claudel
Ed. Stock - 2005
Monsieur Linh a quitté son pays avec sa petite fille (bébé), pour fuir une guerre où sont morts son fils, sa belle-fille et la plupart de ses compatriotes. Seul et perdu, il arrive à bon port avec pour tout bagage sa mémoire, sa souffrance et ses morts... Tout cela est raconté avec une grande pudeur. La narration est presque onirique, métaphorique. Linh et Bark (son seul interlocuteur) sont deux versions différentes de la solitude, occidentale et asiatique. Mais un rêve et un peu d'amitié les unissent. Le sujet même de ce roman est le besoin que l'Homme a de se tenir à des repères. Le besoin d'amour aussi, car c'est en quelque sorte l'amour de Monsieur Linh pour Bark qui le sauve et lui permet de revivre. Voilà un livre qui fait réfléchir quant à l'accueil des immigrés : que leur offrons-nous ? Qu'est-il vital de leur offrir ? 
Ce livre, que j’ai lu il y a longtemps m’avait fait très forte impression. Il offre un effet saisissant, avec une fin inattendue qui donne envie de le relire.  Je recommande de ne pas la dévoiler à ceux qui ne connaissent pas le roman, et de leur déconseiller de consulter Internet avant sa lecture - CP


*Un aller simple, de Didier Van Cauwelaert
Ed. Albin Michel – 1994 (Prix Goncourt 1994)
Aziz Kemal, marseillais de naissance, est né de parents décédés dans un accident de la route. Tiré de la voiture, une Citroën ami 6 (d'où son prénom), par un Tsigane, il a grandi avec un faux passeport marocain. En vertu de nouvelles mesures pour les clandestins prises avec l'Office des migrations internationales (OMI), il sera envoyé au Maroc avec l’«attaché humanitaire» Jean-Pierre Schneider, chargé de le reconduire sur son «lieu d'origine», de l'aider à «renouer avec ses racines» et de l'épauler dans la recherche d'emploi. Tous deux vont se lier d’amitié. Pour consoler Jean-Pierre d’un grand chagrin d’amour, Aziz invente son «pays natal», tiré d’un conte. Le pays d’où il est censé venir est un «rêve», tout comme l’idée que se font les migrants des pays où ils veulent s’installer.

L’absurdité des situations souligne celle de lois censées réglementer des problèmes humains. Quel sens a le renvoi d’un étranger dans son pays d’origine, dont il ne connaît ni la langue, ni les coutumes ? Avec un humour n’occultant jamais la souffrance des personnages, ce livre pose des questions sur la nationalité, l’identité, la culture. Et malgré une histoire et un style très différents, il présente bien des points communs avec «la petite fille de Monsieur Linh» - CP 


*Les titres précédés d’un astérisque sont disponibles à la bibliothèque.
Le prochain Cercle de Lecture se réunira le vendredi 11 mars à 20h00
avec pour thème : "la BD"

jeudi 4 février 2016

A l'Heure du conte, les animaux sont à la fête

Une dizaine d'enfants du village avaient rejoint ceux de la garderie pour écouter cette Heure du Conte : la salle était comble et nos trois conteuses étaient ravies !

Yok Yok, le petit lutin a accueilli les enfants. 


Yok yok - Une noix (t.1), d'Etienne Delessert
Ed. Gallimard jeunesse - 2011    

Tout commence avec un ours, qui au sortir de sa sieste fait tomber deux noix, aussitôt récupérées par un corbeau bien décidé à les déguster. De l’une d'elles sort Yok-Yok, de l’autre une souris et une chenille. On apprend alors que le joyeux lutin, au chapeau en forme de champignon, avait dormi trente ans durant, victime du mauvais sort de la « fée Carabosse »Commencent alors les aventures des trois compagnons...
Et les enfants de taper dans leurs mains pour accompagner la chanson de Yok-Yok qui a suivi la lecture.

Le second livre a rapidement soulevé bien des rires de l'assistance !
Copain comme cochon, de Mark Teague
Ed. Milan - 1997
     
La chambre de Jules, c'est pire qu'une porcherie ! La comparaison est à ce point vraie qu'un gros cochon est installé sur le lit, et la situation empire de jour en jour. Les cochons se multiplient : 1 cochon, 2 cochons, 3 cochons… Il commence à y avoir beaucoup de monde dans la chambre, il faut que ça change. Attention : ménage ! Les animaux rentrent tous chez eux, mais à l'occasion...


Pour clore la séance, les trois conteuses s'étaient vêtues l'une en noir, l'autre en blanc et la troisième en gris, pour une histoire à trois voix:
Un chat noir qui rêvait d'être blanc, un chat blanc qui rêvait d'être noir, et un chat gris était bien content d'être gris. 
      
Après bien des péripéties les deux chats insatisfaits parviennent à changer de couleur, mais la pluie venue, leurs efforts se trouvent réduits à néant ! Au fond quelle importance ? Les trois chats se sont rencontrés dans notre histoire, et finalement, le plus important dans la vie, ce n'est pas d'être blanc, ou noir, ou gris, mais c'est d'avoir de bons amis...

C'était la pensée du jour et une pile de crêpes 
attendait encore les enfants.