mercredi 2 avril 2014

La convoitise dans les contes

Deux contes ont illustré le thème de notre Heure du Conte ce mercredi.


Le petit poisson d’or, un kamishibaï
de Florence Jenner-Metz ; ill. Gabriella Makhult
Ed. Callicéphale
Un vieux pêcheur qui vivait dans une pauvre cabane avec sa femme prit un jour dans son filet un petit poisson d’or. En échange de sa liberté, le petit poisson lui proposa de réaliser ses souhaits. Le pêcheur, qui se trouvait comblé, ne trouva rien à demander. Hélas, sa femme ne l'entendit pas de cette oreille...

Il existe de nombreuses variantes de ce conte, où l'animal reconnaissant se trouve abusé. La conteuse, malicieuse, a trouvé une fable où il en va tout autrement !    


Le petit poisson et le pêcheur, de Jean de La Fontaine
Ici le poisson prie le pêcheur de le remettre à l'eau en lui faisant miroiter des avantages futurs : mais le pêcheur, pragmatique, décide de faire frire le poisson, étant d'avis que c'est toujours ça de pris...

Retenons que deux vers de cette fable sont devenus des proverbes « Petit poisson deviendra grand pourvu que Dieu lui prête vie » et « Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras ».


La dernière histoire, inspirée d'un conte de Hans Christian Andersen, a été contée avec la participation des enfants.

Les habits neufs de l’empereur, de Hans Christian Andersen

L'empereur aimait tant les beaux habits qu'il en changeait à chaque heure du jour. Vinrent deux escrocs se prétendant tisserands et qui lui proposèrent de lui réaliser le plus précieux des habits, à partir d'une étoffe exceptionnelle, supposée invisible aux yeux des plus sots.

Les escrocs firent mine de tisser la précieuse étoffe et personne n'osa dire qu'il ne voyait rien. Lorsque l'empereur s'en fut parader dans son nouvel habit, chacun de le complimenter, à l'exception d'un enfant jeune et innocent, qui s'étonna : "Mais il n'a pas d'habit du tout !"...





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