lundi 16 octobre 2017

Cercle de lecture du mois d'octobre 2017

Nos coups de cœur de l’été

Côté doubles croches, mon coup de cœur a été la découverte de Cyprès, jeune chanteur encore quasiment  inconnu. Outre ses propres textes, il met en musique –à l’instar de ses glorieux prédécesseurs Brassens, Ferré ou Ferrat– certaines des plus belles œuvres de la poésie française. Témoin cette jolie adaptation de Victor Hugo CLIQUEZ ICI. Si les requins du show-biz ne le mangent pas, il ira peut-être loin. On ne peut que le lui souhaiter. Mais passons, car nous sommes surtout là pour parler bouquins.   SW



Épépé, de Ferenc Karinthy, Ed. Zulma - 2013

Un linguiste nommé Budaï s'endort dans l'avion qui le mène à Helsinki pour un congrès. Mystérieusement, l'appareil atterrit ailleurs, dans une ville immense et inconnue dont la langue lui est totalement inintelligible. Malgré sa maîtrise de plusieurs dizaines de langues et sa science du déchiffrement, il ne peut saisir un traître mot du parler local. Tandis qu'il cherche désespérément à retrouver sa route, le mur d'incompréhension se resserre. Sous les apparences familières d'une grande cité moderne, tout paraît étrange et inhumain. Au plus profond de l'incommunicabilité, Budaï fait un séjour en prison, connaît des amours éphémères et participe même à une insurrection à laquelle il ne comprend absolument rien. Cauchemar oppressant et férocement drôle, Épépé réveille en nous la plus forte des hantises : devenir étrangers au monde qui nous est le plus familier.

Ce petit bijou de la littérature hongroise m’a vraiment fascinée. Rien de plus angoissant que cette plongée dans un monde insensé sur  lequel  le héros, pourtant si rationnel, ne parvient jamais à trouver la prise que devrait lui  donner le langage.  Tout au plus parvient-il à repérer la répétition de l’étrange mot “Epépé”, qui ne lui est pas plus intelligible que le reste.  On n’est jamais très loin de Kafka, avec fort heureusement une bonne dose d’humour.  AML


* Frappe-toi le cœur, d’Amélie Nothomb, Ed. Albin Michel - 2017

Jeune beauté blonde de province, Marie fait tourner la tête des garçons par pur plaisir de susciter "un vilain pli" d'envie à la bouche de ses copines de lycée. N’est-il pas délicieux de les rendre folles de rage en se laissant courtiser par Olivier, le prétendant le plus en vue de la ville ? Mais en cette époque pas si lointaine, la contraception est encore interdite aux jeunes filles. Marie tombe enceinte. Que vouliez-vous qu'elle fît ? Elle épouse le futur pharmacien Olivier (aux anges), et accouche à vingt ans d'un ravissant bébé appelé Diane. Toute la famille se récrie d'admiration devant la petite fille, mais Marie en tombe instantanément jalouse et la traite avec la plus grande froideur. Car, vous l'avez deviné, l'envieuse, c'est elle. Comment Diane va-t-elle grandir avec ce poison inoculé dès l'enfance, l'absence de tendresse maternelle ? Surdouée, elle tente tous les raisonnements pour trouver des excuses à sa mère. Jusqu'à ce que naissent un frère, puis une sœur, qui, eux, seront traités affectueusement. Voyant s'écrouler ses explications de l'univers, Diane décide de se vouer à ses études de médecine. Elle choisit la cardiologie à cause d'un vers d'Alfred de Musset, qui donne son titre au roman : "Frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie". (Cérébrale toujours, Amélie Nothomb a laissé tomber la suite : "C'est là qu'est la pitié, la souffrance et l'amour").

Je n’ai pas été déçu par ce dernier ouvrage d'Amélie Nothomb, dont je suis un fidèle lecteur. Lorsque l'amour qu'une fille réclame à sa mère est mis à mal par la jalousie de celle-ci, cela fait atrocement mal. Dans cette fable cruelle, la romancière raconte la destinée de Diane, qui grandit dans un amour toxique, en pleine conscience de cette jalousie. C'est du Nothomb, on aime ou pas, mais ça se lit vite et bien. Les personnages sont un peu déglingués et l'écrivain superstar va analyser ce que sont l’amour maternel, la jalousie et le mépris avec une prose choisie, précise et percutante. MM


Eva dort, de Francesca Melandri, Ed. Gallimard – 2012

Partie de son Haut-Adige natal, Eva parcourt la bagatelle de 1.397 km en train pour retrouver dans la lointaine Calabre Vito, disparu de sa vie trop tôt et depuis trop longtemps, que la maladie menace d'emporter. Durant ce long trajet, toute son enfance et l'histoire de sa mère Gerda lui reviennent à l’esprit. Belle, libre et fière, mais aussi “fille-mère”, selon l’horrible terminologie de l’époque, Gerda a jadis rencontré Vito, sous-officier des carabiniers cantonné dans la province germanophone du Haut-Adige, alors agitée par un mouvement indépendantiste. Eva se remémore aussi le destin de cette région, passée en 1919 de l'Empire austro-hongrois à l'Italie, et que Mussolini essaya d'italianiser de force. Après avoir connu le terrorisme et frôlé la guerre civile, la province a finalement connu paix et prospérité. Eva, héritière innocente d'un amour impossible, a dû grandir sans Vito, qui aurait pu lui tenir lieu de père et qu'elle veut retrouver avant qu'il ne soit trop tard. Fresque historique et familiale, Eva dort  raconte l’histoire d’une mère exceptionnelle tout en relatant la destinée d’une région méconnue des Italiens eux-mêmes. Kilomètre après kilomètre, le récit nous entraîne vers la rencontre du présent et du passé en un double voyage bouleversant.

Ce premier roman de la scénariste Francesca Melandri brosse de Gerda le magnifique portrait d’une femme simple et rude, que l’Histoire a contrainte à conquérir à prix d’or sa propre liberté. Soit, elle est aussi un peu trop belle pour être vraie, mais nous sommes en Italie, pays du superlatif absolu… Tout aussi passionnante est  la partie historique. Remarquablement documentée, elle nous fait percevoir combien cette région est passée à deux doigts du cataclysme. Bravo. Cela me donne grande envie de lire Plus haut que la mer, deuxième opus de la romancière.  SW


* Underground, de Haruki Murakami, Ed. Belfond – 2013

Le 20 mars 1995 se produisait l'attentat le plus meurtrier jamais perpétré au Japon : en pleine heure de pointe, des adeptes de la secte Aum répandent du gaz sarin dans le métro de Tokyo. Ils tuent ainsi douze personnes et en intoxiquent plus de cinq mille. Très choqué, mais aussi révolté par le traitement médiatique par trop manichéen de la tragédie, Murakami va partir à la rencontre des victimes et de leurs bourreaux : rescapés du drame et adeptes de la secte. Au fil des entretiens apparaissent tous les grands thèmes chers à l’écrivain : l'étrangeté au monde, l'impossible quête d'absolu, le mal venu des profondeurs, les sombres tendances présentes en chacun de nous, incarnations des forces destructrices qui nous font basculer parfois vers l'irréparable

On est frappé par la dignité toute japonaise des victimes  rencontrées par Murakami, dont certaines ont subi de lourdes séquelles : malgré la violence de l’attaque et leurs propres blessures, leur premier souci fut alors de se rendre coûte que coûte au travail. Car au Japon, le devoir passe avant tout, et l’on apprend dès l’enfance à ne pas exprimer ses sentiments. Cette réserve extrême est aussi palpable chez les membres de la secte, qui expriment rarement des regrets, même si beaucoup l’ont quittée.  L’auteur ne juge pas. Il constate, et j’ai beaucoup aimé sa grande rigueur. SV


Karen Blixen, une odyssée africaine, de Jean-Noël Liaut, Ed. Payot – 2005

De 1914 à 1931, l’existence africaine de Karen Blixen fut infiniment plus riche et complexe que ne le révèlent ses propres textes, les biographies ou le célèbre film Out of Africa Cette période de la vie d’un des auteurs majeurs du XXe siècle fut particulièrement romanesque. L’écriture et l’amitié de ses « frères noirs » permirent à la baronne fermière de survivre à un mariage chaotique, à un quotidien ravagé par la syphilis, à l’hostilité de la nature et à sa passion tourmentée pour Denys Finch Hatton, superbement incarné à l’écran par Robert Redford .

On découvre dans ce livre une Karen Blixen certes indépendante, libre et déterminée à vivre sans aucun préjugé. Mais toute médaille ayant son revers, sa personnalité avait aussi des aspects un peu désagréables : cette excentrique tenait par-dessus tout à son titre de baronne, et a dilapidé dans sa ferme africaine l’entière fortune héritée de sa mère, au point de finir totalement ruinée. Mais cette biographie est si fascinante que je ne me lasse pas de la relire.  SV


* Farinelli, il castrato,  d’Andrée Corbiau, Ed. J’ai lu – 1999

Ce roman retrace l’histoire de Carlo Broschi, dit Farinelli, le castrat le plus célèbre d’Italie, né en 1705 et mort en 1782. Il faut savoir que de la moitié du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle, principalement en Italie, les enfants de sexe masculin à la voix particulièrement cristalline subissaient la castration avant la puberté, ce qui permettait à ces chanteurs lyriques de garder une voix denfant dans un corps dadulte. Issu dune famille noble, le père décide du destin de ses deux fils : ils seront artistes. Carlo sera chanteur et son frère aîné Riccardo musicien. Farinelli suivra donc des cours de chant dans le meilleur conservatoire dItalie, dirigé par le maestro Porpora, maître absolu des grands castrats. Il connaîtra un grand succès international. En Angleterre, le prince de Galles lui offrira de grosses sommes dargent pour quil se produise dans lun de ses opéras, et c’est en Espagne qu’il mettra fin à sa carrière.
Mais en devenant l'égal des dieux, Carlo perd sa part d'humanité. Castrat à la voix fabuleuse et monstre sacré devant lequel se pâment toutes les femmes, il est aussi exilé du monde des vivants par son état. Son destin est indissociable de celui de Riccardo, qui compose pour lui les airs dont il a toujours rêvé. Pourtant en dépit des succès, des ovations, des conquêtes partagées, ce dernier cherche en vain une mélodie, qui toujours lui échappe... Car ce répertoire digne de Farinelli, seul Haendel pourrait le lui offrir. Mais Carlo n'ose rompre le pacte fraternel, pourtant entaché d'ombres... Un roman chatoyant qui retrace les tribulations, les passions, les amours d'un homme qui fut en son siècle ce que sont aujourd'hui certaines stars du rock.

Ce petit roman est écrit sous la forme d’une pièce de  théâtre dont chaque page se dévore. Il a aussi inspiré le film Farinelli, tourné en 1994 par Gérard Corbiau (mari de l’auteur) et récompensé par un Golden Globe. A lire absolument. DM


Quand sort la recluse, de Fred Vargas, Ed. Flammarion – 2017

A Paris, rue du Château-des-Rentiers, une jeune et jolie femme  a été assassinée, écrasée par deux fois sous les roues d’une voiture. Le commissaire Adamsberg rentre en urgence d’Islande, rappelé par le commandant Mordent. Le mari de la victime, un avocat riche et hautain, n’aurait pas quitté sa salle de jeux vidéo habituelle, tandis que son amant ne semble pas avoir d’alibi valable. Mais une autre question préoccupe Adamsberg. Voisenet, son jeune collègue, ichtyologue et zoologue, possède une tête de murène dans son sac de voyage et cherche en secret sur Internet des informations sur les « araignées recluses » et leur dangereux retour en France. Tandis que mari et amant en viennent aux mains dans la salle d’interrogatoire, la recluse poursuit son chemin, pique et tue sur son passage. Trois octogénaires meurent en peu de temps du côté de Nîmes, empoisonnés par le venin de cette petite araignée à huit pattes pourtant souvent inoffensive… 

Dans la catégorie «polars», j’aime tout particulièrement Fred Vargas, dont voici le dernier roman. Comme toujours avec elle, l’intrigue importe peu, même si elle est toujours très bien documentée. Ce qui m’importe le plus, c’est l’atmosphère assez baroque, souvent à la limite de l’onirique, et les relations entre les membres de cette équipe d’enquêteurs vraiment peu banale. Tout cela est très loin des violences souvent gratuites de ce type de littérature. Et je trouve que Fred Vargas écrit de mieux en mieux, ce qui ne gâte rien. FB


* Watership Down, de Richard Adams, Ed. Monsieur Toussaint Louverture – 2016

C’est dans les fourrés de collines verdoyantes et idylliques que se terrent parfois les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante odyssée de courage, de loyauté et de survie. Menés par le valeureux Hazel et le surprenant Fyveer, une poignée de braves choisit de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, malices et légendes vont guider ces héros face aux mille ennemis qui les guettent, et leur permettront peut-être de franchir les épreuves qui les séparent de leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera-t-elle vraiment là pour cette poignée de courageux aventuriers aux longues oreilles ? Car au fait, nous avons oublié une petite précision : ces héros sont tous des lapins.

Paru en 1920, ce “pavé” de plus de 500 pages a connu un énorme succès, et on ne peut que se féliciter de sa réédition. Une histoire de lapins ? J’étais évidemment dubitative face à pareil thème. Pourtant, c’est un régal. Au second degré, il s’agit évidemment une critique assez aiguisée des sociétés humaines. Pourtant, ces petits personnages ne sont pas si anthropomorphiques que cela : ils pensent bel et bien en lapins et agissent en lapins. On ne s’ennuie pas une seconde, et c’est particulièrement réjouissant. CP 


L’imprécateur, de René-Victor Pilhes, Ed. Du Seuil – 1974

Rosserys & Mitchell est la plus grande entreprise que le monde ait jamais connue.  Pourtant, c’est un colosse aux pieds d’argile. Au sein de sa filiale française, un cadre important meurt dans un accident sur le périphérique. Au même moment, un mystérieux “imprécateur” distribue à tous les salariés un petit texte didactique sur l'économie et les connaissances nécessaires aux dirigeants du groupe. Par ailleurs, on découvre une fissure dans les sous-sols de l'entreprise. Ces événements sont le point de départ d'une crise et d'une subtile évolution vers le fantastique, dont la conclusion laissera libre cours à l’imaginaire de chacun.

Comme beaucoup d’entre nous, j’aime bien relire des romans qui m’ont autrefois passionnée. Salué par la critique à sa parution, celui-ci avait alors remporté le prix Femina et raté de très peu le Goncourt. Fiction étroitement liée au monde de l’entreprise, il a bien franchi les années et, rétrospectivement, s’avère même étonnamment prémonitoire. Depuis lors, la généralisation de l’informatique et la toute-puissance des “GAFA” n’ont fait que confirmer ses sombres observations. Je conseille vivement. CP


Le rouge vif de la rhubarbe, d’Audur Ava Olafsdottir, Ed. Zulma – 2016

La petite Ágústína, à son habitude, est descendue seule sur la plage à l’aide de ses béquilles pour méditer sur l’inconstance de la vie. Il y a longtemps que sa mère, universitaire émérite partie explorer les espèces migratoires aux antipodes, l’a confiée à la bonne Nína, experte en confitures de rhubarbe, boudins au sang de mouton et autres délices. Avec pour père de substitution épisodique Vermandur, le bricoleur au grand cœur, celui-là même qui vit accoucher en catastrophe la mère célibataire d’Ágústína sur la banquette arrière de sa vieille automobile. Happée par son monde intérieur, Ágústína fait bonne figure, se mêle volontiers aux activités puériles ou têtues des adultes, subit avec une dignité de chat la promiscuité désobligeante des collégiens, chante d’une voix de séraphin dans un orchestre amateur et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux d’un garçon de son âge. Mais elle fomente elle aussi un grand voyage : l’ascension de la Montagne, l’élévation qui lui donnera assez de cœur au ventre pour accepter sa destinée.

La vie de la petite Islandaise Agustina, qui sait transformer son handicap en une force peu commune, est racontée avec une grande poésie. J’avais déjà beaucoup aimé Rosa Candida, du même auteur. On en retrouve ici la délicatesse et la sensibilité. C’est une belle découverte. CP


Vous n’aurez pas ma haine, d’Antoine Leiris, Ed. Le livre de poche – 2017
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume. À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer. C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant. Ancien chroniqueur culturel à France Info et France Bleu, Antoine Leiris est journaliste. "Vous n’aurez pas ma haine" est son premier livre.

Ce très beau récit est bouleversant de sérénité et de simplicité. Il force le respect et nous aide à ne pas tomber dans le piège d’une vaine colère face aux injustices que réserve l’existence. Le plus difficile, finalement, n’est-il pas le regard des autres, qui risque de nous enfermer dans une attitude de deuil imposé, alors que la vie doit au contraire avoir le dernier mot ? Face à telle épreuve, il semble pourtant presque impossible de ne pas se laisser aller à la tentation de la haine, et Antoine Leiris doit avoir une remarquable force de caractère pour y parvenir. VD


La tresse, de Laetitia Colombani, Ed. Grasset – 2017
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
En Inde, Smita est une Intouchable, vouée comme telle aux travaux les plus dégradants. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
En Sicile, Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Au Canada, Sarah est une avocate réputée. Elle va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.


Ces trois femmes ne se rencontreront jamais. Pourtant, un lien physique les relie, tels les trois brins d’une tresse : Smita a fait tondre sa chevelure en offrande à Vishnou, l’atelier de Giulia fabrique des perruques avec de vrais cheveux et Sarah a besoin d’un postiche après sa chimiothérapie. Toutes trois ont en commun la formidable énergie qui infléchira leur destin. Une lecture à ne vraiment pas manquer.  JF




DATES DES PROCHAINS CERCLES DE LECTURE

18 novembre 2017 sur le thème de la mer
16 décembre 2017 sur le thème du mensonge
13 janvier 2018 sur le thème "du livre au film"
10 février 2018 sur le thème "récit de voyage"
17 mars 2018 sur le thème du Japon
14 avril 2018 sur le thème de l'enfance
12 mai 2018 à définir
9 juin 2018 à définir


Très bonne lecture

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