La séance a débuté par un schéma corporel du visage. * * * * * Raconte-tapis "Bon appétit Monsieur Lapin"
Fidèles à notre rendez-vous, nos tout petits attendaient bien sagement devant le raconte-tapis, quand tout à coup.... Monsieur Lapin fit son apparition.
Ce raconte-tapis nous a été prêté par la bibliothèque Départementale des Yvelines que nous remercions. L'histoire s'inspire du livre "Bon appétit, Monsieur Lapin" de Claude Boujon.
BORIS : Tous à l'école, de Mathis Ed. Thierry Magnier - 2013
Un jour Boris disparaît, tous ses jouets le cherchent mais, Boris reste introuvable ... La lecture de cet ouvrage plein de rebondissements au fil des pages a eu beaucoup de succès.
Enfin, et avant d'autoriser les enfants à mettre leur petit nez dans notre caisse des livres, nous avons chanté ensemble :
De Moscou à Madrid, de Londres à Sofia, de Marseille à Bucarest, des millions d’Européens s’approprient un patrimoine commun en manifestant leur curiosité.
Les averses n'ont pas découragé notre public ! Et les animaux allaient être les héros de notre séance...
Roi canard, un kamishibaï de S. Horio & S. Tashima, trad. Marielle Ikémé Ed. Doshinsha - 2008
Un canard part demander au roi de lui rendre l’argent qu'il lui doit. En chemin il rencontre un renard, un ruisseau et des guêpes, qui lui proposent leur soutien. Il les avale pour qu’ils se cachent dans son gésier.
Quand canard arrive au château, une grosse dinde menace de n'en faire qu'une bouchée, Renard alors sort du gosier... On s'apprête à rôtir le canard, Ruisseau à son tour intervient.... On veut lui trancher la tête, c'est alors le tour des guêpes...
Voilà une trame assez classique de conte que l'on retrouve dans plusieurs pays. Les illustrations du kamishibaï font merveille.
Le chat machin, de Marcus Malte
Ed. Syros - 2007
Machin n'est
pas son nom, de nom il n'en a pas. C'est un chat des rues, pas par choix, mais
qui choisit vraiment sa destinée ? Un jour, le chat machin saute par mégarde dans un jardin. Il se retrouve nez à nez avec le chien Pacha. Il porte bien
son nom celui-là : il est aimé, il est choyé. Et pourtant, il manque un petit machin au bonheur du chien . Vont-t-ils se battre comme "chien et chat" ?
Marcus Malte nous était davantage connu pour ses romans noirs, un genre dans lequel il excelle, mais ce petit album a tenu les enfants en haleine. C'est un coup de cœur de la conteuse !
La dernière histoire a été contée - un classique, inspiré de l'album :
La soupe au caillou, d' Anaïs Vaugelade
Ed. L’école des Loisirs – 2002
Le village des animaux
est sous la neige. Un vieux loup famélique apparaît, un sac sur l'épaule. Il
entre chez la poule, pour faire une "soupe au caillou" avec de l'eau
chaude et un gros caillou. Le cochon, le canard, le cheval... tous les animaux
sont curieux de savoir ce que veut ce loup et ils apportent chacun un légume
pour agrémenter la soupe. Ils mangent, et le loup s'en va, son sac sur
l'épaule, en récupérant son caillou qui n'était pas tout à fait cuit et qui servirait, c'est sûr, pour la soupe du lendemain.
Autant vous dire que les enfants n'en ont pas cru un mot : "Ca n'existe pas les soupes au caillou, ce n'est que dans les contes !" a déclaré Nolan, arguments à l'appui...
Plus que jamais cette année, le cinéma s’intègre à la programmation générale du festival. Plus d'infos sur le site du Festival des Étonnants Voyageurs.
Se réunir un 1er mai était un pari, mais la moisson fut belle !...
Babar autour du monde : 100 aquarelles du rêve à la réalité, de Pierre-Raffin Caboisse
Ed. Cheminements – 2008
Navigateur, peintre, carnettiste et écrivain, l'auteur est bien connu du milieu maritime pour son tour du monde en solitaire à bord de son légendaire langoustier Babar. C'est pendant sa longue escale aux Marquises qu'il s'est remis à peindre, réalisant une centaine d'aquarelles qu'il envoyait un peu comme des cartes postales, pour nous faire partager sa passion de la mer et des bateaux traditionnels. Il regarde aussi la faune et la flore et nous livre un travail minutieux, proche de celui des dessinateurs embarqués sur les voiliers des grands explorateurs. Une flânerie autour du monde et des peinture d'une grande fraîcheur. Un personnage attachant que j'ai eu le plaisir de rencontrer - MM
Le
sel de la mer, d’Edouard
Peisson
Ed. Omnibus – 2007
Ce livre rassemble les trois tomes de cette histoire : « Capitaines
de la route de New York »,« Le sel de la mer »,et « Dieu te juge ! ». Sans
déflorer l'histoire, disons que le même naufrage est conté trois fois, dans un
ressassement implacable de l’événement. Sur la route de l'Europe au Nouveau Monde, au
début de notre siècle, un paquebot chargé d'immigrants fait naufrage dans la
tempête, faisant deux cent morts après avoir tenté de sauver un autre navire en
perdition. Ce ne sont pas les exploits héroïques
qui font tourner les pages, ni de savoir qui survivra et qui perdra
la vie, on sait tout cela dès les premières pages. Ce qui est important, c'est de comprendre
l'enchaînement des événements, les raisons des prises de décision, comprendre
si le drame aurait pu être évité et, aussi, la culpabilité de cet homme qui s'était
retrouvé de façon inattendue à la tête de ce bateau quelques jours plus tôt et
qui doit maintenant endosser la responsabilité d'un naufrage et de deux cent
morts.
Il y a du Conrad là-dedans ! Il y est
question d’une conscience déchirée par la volonté de puissance et par la charge
de la culpabilité. Le livre est fort et formidablement humain - MM
* Portrait du golf Stream : Eloge des courants, d’Erik Orsenna
Ed. Seuil – 2006
Dès le début de ce portait, l’auteur nous
fait part de son interrogation face aux mystères des océans, en particulier du « fleuve »
Gulf Stream.
Adolescent, il navigue avec son père, qui
soudain lui confie la barre pour entrer dans une baie. « Je pointai pile
entre les deux balises, la verte et la rouge, et manquai le chenal. On
comprendra que depuis la ligne droite n’ait plus ma confiance ». Orsenna nous embarque à
la découverte de ce courant, parfois terrible (nombreux navires naufragés
au large du cap Hatteras), parfois bienfaiteur (par ses effets sur le climat
qui permet aux hommes de vivre), avec l’apport de chercheurs curieux :
Coriolis, Franklin, et autres physiciens spécialisés de différents instituts et
universités, et surtout celui que l’on surnomma « le pape », Henry
Stommel (1920-1992), dont l’œuvre majeure, poursuivie par son fils, a permis d’établir
les causes multiples de ce fleuve marin. Où commence et où finit le Gulf Stream ?
autant demander à un cercle où il nait et où il meurt.
Erik Orsenna nous fait
partager une promenade géographique. Au moyen de nombreux chapitres brefs, dans
un style alerte, il s’adresse à des lecteurs pas forcément amateurs de cette
discipline et les convie à partager son amour de l’océan. C’est avec grand plaisir
qu’on se laisse entrainer dans cette découverte maritime – NM
*Profondeurs, d’Enning Mankell
Ed. Seuil – 2008
Automne 1914.
La Suède, malgré sa neutralité, craint d’être entraînée dans la guerre, car les
flottes allemande et russe s’affrontent au large de ses côtes. Le capitaine
Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les fonds de la mer
Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers l’archipel
d’Östergötland.
L’homme est hanté par l’idée de contrôle qu’il exerce en
mesurant tout ce qui l’entoure, les masses, le temps, les distances entre les
lieux, les objets et les êtres, dont sa femme Kristina restée à Stockholm. Mais
lorsqu’il découvre Sara Fredrika, qui vit seule sur une île désolée, la présence
de cette femme très vite l’obsède et il devient son amant. Le fragile couvercle
qu’il maintenait sur son « abîme » intérieur se soulève et son univers tiré au
cordeau vole en éclats. D’allers et retours entre l’île et Stockholm, il
s’invente des missions secrètes. De mensonge en mensonge - à Sara Fredrika, à
Kristina, qui perd la raison, à l’amirauté qui le pousse à démissionner, Tobiasson perd pied, sombre dans la folie et se suicide par noyade.
Les personnage féminins
sont vraiment « unidimensionnels », pour reprendre un commentaire auquel j’adhère
complètement... Il y a de belles descriptions de la mer, mais le livre est trop noir ! Déception car j'avais beaucoup aimé "Les chaussures italiennes" du même auteur...– SV
The floating brothel : The Extraordinary True Story of an Eighteenth Century Ship and its Cargo of Female Convicts, de Siân Rees
Ed. Headline – 2001
Juillet 1789 – Deux cent trente-sept femmes condamnées par la justice anglaise embarquent sur le Lady Juliana, pour un voyage de treize mois, à destination de l’Australie, toute nouvelle colonie de la couronne britannique. Condamnées à sept ans de bagne, très peu feront le voyage de retour.
Un compte-rendu a été écrit par le steward John Nicol : la plupart étaient des prostituées de Londres, mais il y avait aussi des cambrioleuses, des receleuses, des voleuses à la tire etc. Le navire eut rapidement la réputation d'un bordel flottant : tous les hommes à bord avaient pris femme parmi les condamnées et dans les ports d'escale des marins provenant d'autres navires montaient à bord sans que les marins tentent de réprimer cette activité licencieuse. Les condamnées avaient souvent un penchant pour l'alcool, et les bagarres étaient fréquentes.
Un récit proprement fascinant retraçant la vie à bord, les odeurs, la nourriture, les naissances... SV
Les Déferlantes,de Claudie Galley
Ed. J’ai lu – 2010
L’histoire se déroule quelque part sur la
presque île de la Hague. La narratrice arrive dans un village du Cotentin
comme employée ornithologue. Un jour de grande tempête elle fait la
connaissance de Lambet, un personnage mystérieux dont tous les gens du
coin semblent se méfier. Cet homme qui semble en vouloir à toute la terre et
surtout à la mer l'intrigue autant qui l'attire. En creusant dans son passé,
elle découvre que cet homme solitaire est rongé par un terrible secret.
Déferlantes effrayantes, personnages énigmatiques bien campés : les
ingrédients sont là pour faire de ce roman une histoire qui vous tient au
corps.
J'ai surtout aimé l'ambiance qui se
dégage de ce bout du monde battu par les flots. Le livre a inspiré le film
éponyme avec Sylvie Testud sorti en 2012 – PM
*L’incroyable voyage de Monsieur de
Lapérouse, de Sophie Humann
Ed.
Gulf Streamp – 2007
En juillet 1785,
deux frégates – l’Astrolabe et la Boussole - embarquent sur décision du Roi
Louis XVI afin d'explorer l'Océan Pacifique. A bord de chacun des
vaisseaux se trouvent les capitaines
(respectivement M. Fleuriot de Langle et M. de Lapérouse), des volontaires, des
chirurgiens, des matelots, des canonniers, des cuisiniers... mais également des
botanistes, des ingénieurs, des savants, des artistes (dessinateurs). Le but de
ce voyage est la découverte de nouvelles terres et civilisations. Les vaisseaux
sont chargés de denrées et produits français que les explorateurs offrent à
leurs hôtes. Les escales permettent aux hommes de se reposer et de se charger
en nourriture. Mais l'expédition, qui doit durer plusieurs années, ne se
déroule pas comme prévu... C'est le début d'un passionnant voyage qui les
mènera jusqu'au bout du monde. Ils affronteront les mers glacées, entreront en
contact avec d'autres peuples, découvriront de nouvelles côtes jusqu'au jour de
leur mystérieuse disparition. En supplément, un cahier retrace et dresse l'état
des dernières recherches sur les vestiges de l'expédition.
Voilà un documentaire jeunesse que nous allons nous
efforcer de promouvoir auprès des enfants, dans le sillage de l’Hermione qui
remet l'aventure de ces navires au goût du jour… La lecture est édifiante et très agréable, le
livre très bien documenté – GA
Voyage aux îles de la Désolation, d’Emmanuel Lepage
Ed. Futuropolis -2011
Il s’agit d’un BD reportage - à la
fois récit de voyage et reportage dessiné. En mars et avril 2010, Emmanuel Lepage embarque sur le
Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour participer à la
rotation des équipes de chercheurs et à leurs ravitaillements dans les Terres
Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Jadis surnommées les îles de la
Désolation (île Kerguelen, archipel Crozet…), ces îles sauvages, inhospitalières et battues par des
vents violents, ne comptent d'humains que les scientifiques, de toutes
disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases
d'habitation et de travail.
La
vie à bord est rythmée par les appels aux repas et les
personnalités
peu à peu se dévoilent. Le jargon technique, ou langage « taafien »,
un temps irritant finit par créer de la connivence. Le vent est omniprésent et les éléments
déchaînés empêchent les ravitaillements à terre.
Cet album est superbe : portraits
d’une grande sensibilité, succession de dessins qui rendent l’aventure
étonnamment vivante, aquarelles
somptueuses, réflexions de l’auteur qui nous plongent dans l’aventure.
Un coup de cœur ! - GA
*Pêcheur d'Islande, de Pierre Loti
Ed.
Livre de Poche - 1973
Roman émouvant. Si la vie des
"Islandais", bretons qui naviguent jusqu'en Islande pour
pêcher la morue, semble en être le sujet principal, c'est surtout
l'attente des femmes qui est très bien décrite. Opposition entre la
fureur de la mer et le temps qui s'écoule avec lenteur sur la terre.
Les pêcheurs exercent leur dur métier dans un cadre
"de pâleur et de vide", informe et incolore. Dès le début du
livre, la mort est très présente.
La
mer fournit le poisson, la vie, mais conduit aussi la mort avec ses
tempêtes et ses naufrages.
Heureusement,
une histoire d'amour apporte un peu de lumière à ce livre. Le style a un peu vieilli - CP
A moi l'atlantique ! de Jean Lacombe (le navigateur ingénu)
Ed.
Robert Laffont - 1957
Récit écrit par un homme hors du commun, qui entreprend la
traversée de l'Atlantique sur un petit voilier de 5,50 m dont il a conçu les
plans.
Avant de partir, il n'avait jamais navigué sur la mer.
Il était très mal équipé et n'avait pas anticipé les difficultés. Il
apprend le métier au fur et à mesure de la traversée !
A
la fois génial et inconscient, candide et courageux, mais surtout confiant et
enthousiaste, Jean Lacombe embarque le lecteur avec lui dans l'aventure. Quel plaisir... sachant dès le début qu'il arrivera à bon port !Dans son
livre, la mer est un champ d'expérience, apprentissage de la navigation de
plaisance, mais aussi connaissance de soi. Cette
expérience semble lui avoir apporté un tel bonheur qu'elle nous donne envie
de tenter l'aventure (peut-être moins risquée ?) - CP
Histoire
générale des plus fameux pyrates
Tome I : Les chemins de fortune
Tome II : Le grand rêve flibustier, de Daniel Defoe
Publié en 1724 sous la signature de l’énigmatique capitaine
Johnson, ce livre d’exception n’a été attribué qu’en 1972 à Daniel Defoe,
auteur de «Robinson Crusoé». Il constitue avec l’ «Histoire des Frères de
la côte» (1678…) - œuvre du Français Alexandre-Olivier Exmelin déjà citée dans
notre cercle de lecture - la principale source de documentation sur les
flibustiers de l’époque. D’une lecture plus aisée que cette dernière, il nous
permet une délicieuse plongée dans le sombre univers de Barbe-Noire, de Rackham
le rouge, des femmes pirates Mary Read et Ann Bonny ou encore du capitaine Kid.
Mais entre les lignes, il nous rappelle aussi - avec un éclat d’autant plus vif
qu’il est inattendu - que le Siècle des Lumières n’a pas commencé en France,
mais bel et bien en Angleterre.
Les deux chapitres les plus fascinants (XX
et XXIII) relatent la création par le capitaine Misson de la colonie
collectiviste de Libertalia, sur l’île de Madagascar. Inventée de toutes pièces
par un Defoe formidablement visionnaire, cette histoire met en scène 65 ANS
AVANT la Révolution française un flibustier dont les maîtres-mots sont liberté,
égalité, fraternité et justice sociale. On est ici à la limite du roman
d’aventures et du conte philosophique à la Voltaire – SW
Pour
les lecteurs rêvant de tour du monde en solitaire :
Seul autour du monde sur un voilier de onze mètres, de
Joshua Slocum
Ed. Chiron – 1996 (première parution : 1900)
De 1895 à 1898, l’ancien capitaine de clipper américain Joshua
Slocum effectue le premier tour du monde à la voile en solitaire à bord du Spray, une épave qu’il a restaurée de
ses propres mains. Entre deux relations délicieusement désuètes de ses
nombreuses escales (où il rencontre notamment la veuve de Stevenson), Slocum se
réjouit avant tout de l’étonnante
capacité de son voilier à naviguer barre amarrée (à l’époque, le pilote
automatique n’existe pas), sans jamais souligner qu’il y est aussi un peu pour
quelque chose…
Le récit de cet exploit est une merveille
d’humour, de simplicité et de modestie - SW
1968 - Au cours de la première course autour du monde en solitaire
et sans escale, le navigateur français Bernard Moitessier stupéfie le monde de
la voile : après avoir doublé le cap Horn et alors que la victoire ne peut plus
lui échapper, il décide de ne pas remonter vers l’Europe. Ce marin si
exceptionnel qu’il ne conçoit pas de vivre autrement qu’en mer se dirige au
contraire vers la Polynésie via un deuxième passage du cap de Bonne-Espérance.
Son ketch Joshua (ainsi nommé en
hommage à Slocum) arrivera à Papeete après avoir bouclé un tour du monde et
demi en 300 jours, sans jamais avoir touché terre. Après une vie passée à tirer
le diable par la queue dans l’unique souci de naviguer, Moitessier s’éteindra
d’un cancer en 1994, à l’âge de 69 ans. Classé monument historique, le Joshua est aujourd’hui exposé au musée
maritime de La Rochelle.
Quel bonhomme ! - SW
Un merci
particulier à Serge pour son brillant exposé qui a aiguisé ma curiosité sur le
siècle des lumières en France et en Angleterre - CP
*Les titres précédés d’un astérisque sont disponibles à la bibliothèque.
Le prochain Cercle de Lecture se réunira le vendredi 5 juin à 20h00