Nous avons présenté nos livres
et visionné à l'écran 2 minutes de nos films, et ce jusqu'à épuisement des deux
grands saladiers de pop-corn !
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Victor Hugo 
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Roman historique, social et philosophique est l'un des plus
  populaires de la littérature française ; il a donné lieu à de nombreuses
  adaptations au cinéma. Hugo y décrit la vie de misérables dans Paris et la
  France provinciale du XIXe siècle, en s'attachant aux pas du bagnard Jean Valjean. 
Le film
  éponyme, de Tom Hooper, est une adaptation
  musicale qui a connu un grand succès à l'international, mais un accueil
  plutôt mitigé en France... 
Bande annonce du film  | 
  
 
Tom Hooper 
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 Difficile d'égaler le livre ! Trop de
mouvements, trop de décibels, pas un moment de respiration... Le
personnage de Valjean est plutôt falot, Gavroche passe inaperçu et la
représentation des Thénardiers est vraiment outrée. Javert et Cosette sont en
revanche assez réussis - HL
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Joseph Conrad 
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Au
  coeur des ténèbres, de Joseph Conrad 
Ed. Flammarion - 2012 
Un
  jeune officier de la marine marchande britannique remonte le cours d'un
  fleuve au cœur de l'Afrique noire. Embauché par une compagnie belge, il doit
  rétablir des liens commerciaux avec Kurtz, le
  directeur d'un comptoir au cœur de la jungle, dont on est sans nouvelles.  
Apocalypse now, de Francis Ford Coppola, en est la transposition libre pour le cinéma. En pleine guerre du Viêt Nam, la mission est de retrouver et d’exécuter le colonel Kurtz, officier au parcours exemplaire, devenu fou. Bande annonce du film  | 
  
 
F. Ford Coppola 
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Une plongée profonde dans l'humain
primitif. Les images sont très fortes - un grand moment de cinéma ! Le film ne
vieilllit pas. Il a obtenu la palme d'or du Festival de Cannes
en 1979  - MM
Le livre  
P.
  Schœndœrffer 
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Le
  crabe tambour, de Pierre Schœndœrffer 
Ed. Grasset & Fasquelle - 1976 
Un
  commandant de la marine nationale cherche à rejoindre le lieutenant
  Willsdorf, ancien soldat des guerres d'Indochine et d'Algérie, devenu un
  mythe et surnommé le 'crabe-tambour'. Le médecin de bord l'a lui aussi connu
  et cherche à comprendre l'étrange relation qui lie ces deux hommes. 
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Le film 
P. Schœndœrffer 
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Grand Prix de l' Académie française pour
le livre et 3 Césars du Cinéma pour le fim ! L'auteur et le réalisateur sont
les mêmes et l'adaptation fidèle qui en résulte me semble plate au regard du
précédent film "Apocalypse now", où la scénarisation fait
toute la différence - MM
Le livre 
Edmond Rostand 
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Cyrano
  de Bergerac, de Edmond Rostand 
Ed. Pocket - 1998 
Cyrano,
  complexé par son nez difforme, n’ose avouer son amour à Roxane qui bientôt
  lui révèle qu’elle en aime un autre. A sa demande Cyrano accepte de protéger
  Christian, son rival, et lui dicte même les mots d'amour qui cèleront leur
  mariage. Le jour où Christian refuse de prolonger l’imposture et enjoint Cyrano de dire la vérité, il
  est tué. Cyrano décide de se taire à jamais. Le temps passe et Roxane
  découvre la vérité quand Cyrano mourant lui récite, mot pour mot, la dernière
  lettre de son mari. 
Le film
  éponyme, de Jean-Paul Rappeneau, raccourcit par endroits le texte d'origine, tout
  en enrichissant le jeu de scène et les lieux de l'action, avec de nombreuses scènes annexes
  absentes de la pièce. 
Bande annonce du film  | 
  
Le film  
J.P. Rappeneau 
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Le film est formidable et Gérard
Depardieux est époustouflant ! Il a reçu 10 Cesars en France et un Oscar
outre-atlantique... - CP
Le livre 
M.S. Roger 
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La
  tête en friche, de Marie-Sabine Roger 
Ed. J'ai lu - Librio - 2012 
Germain
  Chazes, 45 ans, mène une vie routinière entre sa caravane au fond du jardin
  de sa mère qu'il ne porte guère dans son cœur, son travail occasionnel, et le
  bar du coin où il retrouve des copains. Il est un autre lieu qu'il aime
  fréquenter, c'est le parc avec ses pigeons qu'il s'amuse à compter. Il y fait
  la connaissance de Margueritte, une vieille dame à qui
  il va progressivement s'attacher. Lui si inculte, va s'ouvrir au monde des
  livres grâce à elle ; de profonds changements s'opèrent alors en lui… 
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Le film 
Jean Becker 
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L'écriture est subtile - un hommage à la
lecture et aux mots. Ce livre n'aurait-il pas été écrit dans le but d'être
porté à l'écran ? Et pourquoi pas ? Les deux formes sont très réussies, même si
les personnages secondaires du film sont un peu caricaturaux - CP
Le livre 
Karen Blixen 
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Le
  festin de Babette, de Karen Blixen 
Ed. Folio - 2008 
Après
  la Commune, qui l'a contrainte à l'exil, Babette est devenue domestique
  en Norvège. Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle
  gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser
  préparer un dîner dans la grande tradition française. Toute sa fortune y
  passe, mais une soirée aura effacé des années de carême. 
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Le film 
Gabriel Axel 
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Petit chef d'oeuvre d'ironie, critique
feutrée d'un milieu puritain du Nord de la Norvège. On y voit le choc de deux
cultures, magnifiquement interprété par Stéphane Audran. Peinture très précise
des personnages austères qui se "bonifient" en mangeant le festin de
babette - BF
Je m'étais plutôt imaginé une personne
plutôt gironde en la personne de Babette. Le choix de Stéphane Adran m'a
quelque peu surprise - CP
Le livre 
Harlan Coben 
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Ne le
  dis à personne, de Harlan Coben 
Ed. Pocket - 2011 
Alexandre
  Beck ne se remet pas du meurtre de sa femme Margot, survenu il y a huit ans
  plus tôt. Alors que le souvenir de leur relation ne cesse de le hanter, il
  reçoit un courriel lui demandant de se connecter sur une webcam à une heure
  précise. Le moment venu, il voit apparaître au milieu de la foule une femme
  qui ressemble à Margot... 
Le film
  éponyme est une adaptaion fidèle du
  livre, mais l'histoire se déroule en France tandis que le livre  se
  passe aux Etats-Unis. 
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Le film 
Guillaume Canet 
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Du pur Coben : suspense garanti,
rebondissement, histoire complexe avec des personnages profonds et variés et...
un happy end !  Un
petit bémol pour le film : l'histoire est un peu compliquée à comprendre au
début, si on n'a pas lu le livre. Un très
bon polar tout de même, et une kyrielle de bons acteurs. J'ai
quand même préféré le livre - FL
Un long
dimanche de fiançailles, de Sébastien Japrisot 
Le livre 
S. Japrisot 
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 Ed. Gallimard - 1993 
1917.
  Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, bras liés dans
  le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre... Le plus
  jeune était un Bleuet, il n'avait pas vingt ans. A l'autre bout de la France,
  Mathilde aimait ce Bleuet d'un amour à toute épreuve. La paix venue, elle va
  se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant. Elle y
  sacrifiera ses jours, et malgré le temps et les mensonges, ira jusqu'au bout
  de l'espoir insensé qui la porte. 
Le film
  éponyme, de Jean-Pierre Jeunet, est une
  adaptation assez fidèle du roman. 
Bande annonce du film  | 
  
Le film 
J.P. Jeunet 
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On est emporté par l'histoire et jusqu'au
bout, le lecteur cherche à en connaître l'issue.
L'adaptation cinématographique est très réussie. Audrey Tautou porte le film et
Jean-Pierre Jeunet reste égal à lui-même - FL
Le livre 
T. de Rosnay 
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Elle
  s'appelait Sahra, de Tatiana de Rosnay 
Ed. Le livre de Poche - 2007 
Paris,
  juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est
  arrêtée avec ses parents, au milieu de la nuit, par la police française. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en
  lui promettant de revenir le libérer dès que possible. 
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.  | 
  
Le film 
G.
  Paquet-Brenner 
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L'histoire est écrite comme une enquête
journalistique. On y découvre la rafle du Vel d'Hiv, la spoliation des juifs
pendant la 2ème guerre mondiale, et on a envie de savoir ce qu'est devenue
Sarah... Les images du films sont réalistes, mais supportables. Kristin
Scott-Thomas est très convaincante. J'ai aimé les deux formes - FL
Le livre est plus fouillé, des personnages
n'apparaissent pas dans le film qui s'autorise quelques libertés au regard du
livre, mais le
message reste le même. Les
émotions sont très bien rendues des deux côtés - VD
Le livre 
Michel Quint 
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Effroyables
  jardins, de Michel Quint 
Ed. Folio - 2004 
A
  chaque occasion qui lui est offerte, André revêt son costume de clown et
  monte en scène ; son fils ne supporte plus les pitreries mal exécutées de ce
  père et se sent de plus en plus gêné au cœur de cette famille de gens simples
  et très nature, qu’il méprise un peu. Et puis un soir, tous vont à un petit cinéma de quartier regarder un film qui
  s’intitule “Le pont”. A la sortie du cinéma, Gaston prend le jeune adolescent
  à part et lui conte l’origine du personnage de clown qu’incarne son père. Le
  jeune adolescent comprend à quel point il a pu se tromper. 
Le film
  éponyme, de Jean Becker, est une adaptation
  libre du roman. Le sort réservé au clown allemand qui portait un nez rouge
  diffère dans les deux versions. 
Bande annonce du film  | 
  
Le film 
Jean Becker 
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Le film est bien supérieur au livre. Le
scénario a été enrichi et un sentiment de culpabilité se fait jour qui était
inexistant dans le livre - VB
En
  cas de malheur, de Georges Simenon 
Ed. Le livre de Poche - 1999 
Yvette
  Maudet, jeune délinquante, âgée de vingt ans, est accusée d'avoir commis un
  hold-up. Me. André Gobillot, célèbre ténor du barreau, accepte de plaider
  gratuitement la cause de la belle jeune femme. Il tombe amoureux de sa
  cliente, mais leur relation est rapidement découverte et aura des
  conséquences au sein du couple Gobillot, impliquant Mazetti, l'amant
  d'Yvette...  
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Les
émotions sont superbement décrites et très bien rendues par l'interprétation
des acteurs. Les dialogues du film suivent de près ceux du livre. Un film à
voir et à revoir ! - EG
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*L'analphabète, de Ruth Rendell 
Ed. Le masque - 1977 
« C’est
  parce qu’elle ne savait ni lire ni écrire qu’Eunice Parchman tua les
  Coverdale. » Dès la première phrase, nous voilà prévenus :
  l’intrigue nous mènera crescendo vers un massacre. Eunice est une perle pour les Coverdale, famille
  (très) bourgeoise dont elle entretient la magnifique demeure. Mais elle a un
  lourd secret (l’analphabétisme), une froideur de pierre et un passé
  terrifiant. Inexorablement, son masque de perfection se lézarde et sa
  relation avec Joan Smith, postière quasi-folle à lier, se transforme en bombe
  à retardement. 
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Tout en respectant l’intrigue, celui-ci
l’a concentrée et a brillamment modifié la personnalité des deux héroïnes.
Incarnées par Sandrine Bonnaire et Isabelle Huppert, elles sont à la fois plus
mystérieuses et plus crédibles que chez Ruth Rendell. Vénéneux à souhait, le
roman est certes excellent ; mais pour une fois, son adaptation à l’écran
s’avère supérieure - SW
 Le
  Colonel Chabert, de Honoré de Balzac 
Ed. Flammarion - 2008  | 
  
Le film est fidèle au roman jusque dans la
finesse de l'analyse psychologique. Les personnages sont très bien servis pas les
acteurs qui interprètent avec une grande intelligence leur rôle respectif. Les
deux sont très réussis - NM
Les
  vestiges du jour, de Kazuo Ishiguro 
Editions 10-18 (Booker Prize 1989) 
Stevens
  a passé sa vie à servir les autres, majordome pendant les années 1930 de
  l'influent Lord Darlington, puis d'un riche Américain. Les temps ont changé
  et il n'est plus certain de satisfaire son employeur. Il part alors en voyage
  vers Miss Kenton, l'ancienne intendante qu'il aurait pu aimer, et face à la campagne anglaise, il songe au sens de sa loyauté et de ses
  choix passés. 
Le film
  éponyme, de James Ivory, est une adaptation
  libre du livre. L'acquéreur
  du château après guerre devient M. Lewis, le participant protestataire de la
  conférence de 1923. La conférence de 1923 a lieu en 1936 dans le film, d'où
  une anomalie : l'Allemagne demande son réarmement en 1936, alors qu'en
  réalité elle l'engageait déjà dans la guerre civile espagnole.  
Bande annonce du film  | 
  
Le narrateur s’adresse directement au
lecteur en le vouvoyant et sur le ton obséquieux du majordome à son employeur.
Ce parti pris parfaitement justifié, rend la lecture un peu rebutante. Le livre
a reçu le prix Pulitzer et le film a reçu l'Oscar du meilleur
réalisateur, du meilleur acteur et de la meilleure actrice. Une fois n'est pas coutume, le film a ma préférence -
GA



























