La sélection des livres du Cercle de Lecture, sensée refléter la femme hors de son rôle traditionnel, s’est révélée plutôt élogieuse pour la femme, avec une dose de polémique.
Le cœur
cousu, de Carole Martinez
Ed. Folio – 2009
Ed. Folio – 2009
Ses dons se transmettent aux
vêtements qu'elle coud : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée
sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des
villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un
papillon qu'il s'envolera par la fenêtre ; le cœur de soie qu'elle cache sous
le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...
Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels...
Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels...
Le roman fait alterner les passages lyriques et des anecdotes cocasses ou cruelles. Le merveilleux n'est jamais forcé. Un très beau roman - CM
*La
couleur des sentiments, de Kathryn Stockett
Ed. Actes Sud – 2011
Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais en 1962 dans le Sud des Etats-Unis, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.
Ed. Actes Sud – 2011
Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais en 1962 dans le Sud des Etats-Unis, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.
L’enquête d’une jeune femme blanche qui cherche à savoir ce qu’est devenue sa nourrice noire aboutit à la rencontre sincère entre deux femmes que tout oppose au niveau social et culturel. Un grand moment – CM
*Les
escaliers de Montmartre & *Le temps des ivresses, de Michel Peyramaure
Ed. Robert Laffont – 2000 & 2001
Ed. Robert Laffont – 2000 & 2001
Cette biographie de Suzanne Valladon et
de son fils Utrillo, déjà chroniquée ici, est une plongée dans le monde artistique de Montmartre et de
Montparnasse.
Les mœurs de Suzanne Valladon qualifiées d’exceptionnels à l’époque ne le seraient plus guère aujourd’hui. Le livre est sympathique – MM
*Passagère
du silence, de Fabienne Verdier
Ed. Le livre de Poche – 2005
Ed. Le livre de Poche – 2005
Tout quitter du jour au
lendemain pour aller chercher, seule, au fin fond de la Chine communiste, les
secrets oubliés de l'art antique chinois, était-ce bien raisonnable ? En ce
début des années 1980, la jeune et brillante étudiante des Beaux-Arts est comme
aimantée par le désir d'apprendre cet art pictural et calligraphique dévasté
par la Révolution culturelle. Etrangère et perdue dans la province du Sichuan,
elle se retrouve dans une école artistique régie par le Parti. Dans un oubli
total de l'Occident, elle devient l'élève de très grands artistes méprisés et
marginalisés qui l'initient aux secrets et aux codes d'un enseignement
millénaire.
Une expérience humaine et artistique éblouissante – MM
*Les
fiancées du Pacifique, de Jojo Moyes
Ed. Le livre de Poche – 2010
Ed. Le livre de Poche – 2010
Le 2 juillet 1946, quelque 655
épouses de guerre australiennes ont embarqué avec 1100 hommes et 19 avions sur
un porte-avions pour retrouver leurs époux britanniques. Le voyage dura environ
six semaines. La grand-mère de l’auteur, Betty McKee, fut l’une des plus
chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage,
lui est dédié ainsi qu’à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour
croire en un avenir incertain à l’autre bout du monde.
Un épisode peu connu de la seconde guerre mondiale – MM
Notre ami a choisi de nous présenter "une femme d’autant plus exceptionnelle qu’elle n’en est pas une" – une pirouette pour se défausser de notre sujet qu’il présentait polémique.
Notre ami a choisi de nous présenter "une femme d’autant plus exceptionnelle qu’elle n’en est pas une" – une pirouette pour se défausser de notre sujet qu’il présentait polémique.
Les
Cantiques spirituels, de Jean de la Croix
Traduit en vers français par le R.P. Cyprien
Ed. Les Carnets – 1941
Traduit en vers français par le R.P. Cyprien
Ed. Les Carnets – 1941
Jean de la Croix, alias Juan de Yepes
Álvarez, est considéré comme l’un des plus grands poètes du siècle d’Or
espagnol. Il compose les cantiques lorsqu’il est en prison à Tolède, entre 1576
et 1577. La Nuit obscure, où une épouse s’enfuit nuitamment à la recherche de l’être aimé, est le
poème qui sera présenté. On y retrouve les trois
grands thèmes de l’œuvre de l’auteur : l’amour charnel, symbole parfait de
l’union divine ; la nuit, négation apparente de toute lumière, mais grâce à
laquelle la lumière véritable peut être trouvée ; l’identité de l’amant et de
l’objet de sa dévotion. Un chant mystique de cinquante deux
strophes, que Paul Valery qualifiera de chef-d’œuvre de la littérature, dont
Maurice Béjart tirera un opéra intitulé Noche Oscura, et qui sera mis en
musique à plusieurs reprises.
Une prouesse de traduction, avec des strophes de sept vers en Français contre cinq dans l’original espagnol, afin de mieux rendre la musicalité de la langue. Le résultat est remarquable ! – DG
Remarkable
creatures, de Tracy Chevalier
« Prodigieuses créatures », trad. Anouk Neuhoff
Ed. Folio – 2011
« Prodigieuses créatures », trad. Anouk Neuhoff
Ed. Folio – 2011
Dans les années 1810, sur la
côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles
et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » qui remettent en question
les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un
milieu modeste se heurte à la communauté scientifique, exclusivement composée
d'hommes. L’histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe
sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.
Le sujet des fossiles et de la théorie de l’évolution apparue au XIXe siècle, allié à une histoire à la Jane Austen m’a beaucoup intéressée.
Pour aller plus loin, je vous recommande la visite d’un petit musée tout à fait extraordinaire, à Londres, qui présente une collection d'histoire naturelle couvrant tout le règne animal, y inclus des squelettes rares de dodo et de quagga, animaux disparus. Il porte le nom de Robert Edmund Grant, connu pour avoir été le tuteur de Charles Darwin à l'Université d'Edimbourg de 1826 à 1827. Il est ouvert en temps limité et uniquement sur rendez-vous. Site du Musée Grant – SV
Pour aller plus loin, je vous recommande la visite d’un petit musée tout à fait extraordinaire, à Londres, qui présente une collection d'histoire naturelle couvrant tout le règne animal, y inclus des squelettes rares de dodo et de quagga, animaux disparus. Il porte le nom de Robert Edmund Grant, connu pour avoir été le tuteur de Charles Darwin à l'Université d'Edimbourg de 1826 à 1827. Il est ouvert en temps limité et uniquement sur rendez-vous. Site du Musée Grant – SV
Reflet
dans un œil d’homme, de Nancy Huston
Ed. Actes Sud
Ed. Actes Sud
Un dogme ressassé à l'envi
dans la France contemporaine : toutes les différences entre
les sexes sont socialement construites. Pourtant les
humains sont programmés pour se reproduire comme tous les
autres mammifères, drague et coquetterie étaient
originellement liées à la perpétuation de l'espèce.
Partant de ce constat simple, Nancy Huston explore les tensions contradictoires
introduites dans la sexualité en Occident par deux phénomènes modernes : la
photographie et le féminisme. Nancy Huston parvient à nous
démontrer l'étrangeté de notre propre société, qui nie tranquillement la
différence des sexes tout en l'exacerbant à travers les industries de la beauté
et de la pornographie.
Un bon état des lieux du féminisme aujourd’hui. Les femmes ne sont aussi libérées qu’elles prétendent l’être et veulent toujours et encore exister dans et selon le regards des hommes – BF
Kinderzimmer, de Valentine Goby
Ed. Actes Sud - 2013
Ed. Actes Sud - 2013
En 1944, le camp de
concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu
de destruction se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la
Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les
ténèbres. Dans cet effroyable présent une jeune femme survit, elle donne la
vie, la perpétue malgré tout. Un roman virtuose écrit dans un présent
permanent, quand l'Histoire n'a pas encore eu lieu, et qui rend compte du poids
de l'ignorance dans nos trajectoires individuelles.
Un livre de plus sur la déportation,
certes, mais le thème de la femme enceinte et de la pouponnière de Ravensbrück
est traité avec une telle empathie pour les femmes. C'est un hymne à la vie
inattendu. L'écriture est percutante - CP
*Certaines
n’avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka
Ed. Phebus - 2012
Ed. Phebus - 2012
En 1919, un bateau quitte
l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises
à des Japonais travaillant aux États-Unis. Toutes sont mariées par procuration. Après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique, elles rencontrent pour
la première fois à San Francisco celui pour lequel elles ont tout
abandonné. À la façon d'un chœur antique, leurs voix se lèvent et
racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, souvent
brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour
apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation
des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et la
détention dans les camps d'internement - l'État considère tout Japonais vivant
en Amérique comme traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs
époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.
Un épisode historique très intéressant qui m’était totalement inconnu. Par contre je suis partagée sur le style : très bien écrit, mais les énumérations m’ont lassées – VB
*Une
chambre à soi, de Virginia Woolf
Ed. 10x18 – 2001
Ed. 10x18 – 2001
"Je sais vous m'avez
demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire,
existe-t-il entre ce sujet et une "chambre à soi" ?, interroge
Virginia Woolf en ouverture d'une conférence sur le féminisme qu'elle dispensa
aux étudiantes de l'université de Cambridge. Avec une irritation voilée
d'ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu'à
une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la
dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence,
réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur
génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi."
Au travers d’un essai sur le thème « La
femme et le roman » Virginia Woolf porte un regard sur le droit de la femme. Je
recommande chaudement. – MPV
Instinct
primaire, de Pia Petersen
Ed. Nil - 2013-12
Ed. Nil - 2013-12
Une église, un mariage, la
montée vers l'autel, une mariée souriante,… une mariée qui s'enfuit, laissant
derrière elle l'homme de sa vie. La narratrice n'a plus jamais revu celui
qu'elle a choisi de ne pas épouser. Il lui manque, elle lui écrit. Elle se
croyait aimée et donc comprise, mais en cours de route, rattrapé par les
réflexes du conformisme, il a oublié qu'elle ne lui avait jamais demandé de
quitter sa femme, qu'elle aimait être sa maîtresse, qu'elle ne voulait pas
d'enfant, et que l'amour qu'elle lui portait était absolu, puisqu'il était
aussi amour de sa liberté…
Je regrette que l’on ne voit que le point
de vue de la femme et aurais aimé entendre le point de vue de l’amant. Un très
bon livre néanmoins – MPV
Lettres
à sa fille, de Calamity Jane
Ed. Rivages – 2007
Ed. Rivages – 2007
En 1874, Martha Jane Cannary,
alias « Calamity Jane », est contrainte par la misère à faire adopter par un
couple de riches Britanniques la petite Janey, née de ses amours avec Wild Bill
Hickock. Elle ne s’en remettra jamais. De 1877 à 1902, elle lui écrira une
vingtaine de lettres sans jamais les envoyer. Soigneusement conservées dans un
album, elles ne parviendront à Janey qu’en 1912, après la mort de son père
adoptif. Extraordinaire témoignage d’amour maternel, elles jettent une lumière
inattendue sur l’un des personnages les plus mythiques du Far West.
Ces lettres chargées d’émotion sont encore plus belles qu’un film de John Ford… Mais sont-elles authentiques ? Si vous tenez vraiment à le savoir, cliquez sur ce lien. Cela dit, est-ce bien raisonnable ? C’est si beau, un rêve…SW
*Mudwoman, de Joyce Carol Oates
Ed. Philippe Rey - 2013
Ed. Philippe Rey - 2013
Abandonnée par sa mère à
demi-folle au milieu des marais, Mudgirl, l’enfant de la boue, est sauvée puis
adoptée par un brave couple de Quakers qui l’élèvera en s’efforçant de la
protéger des conséquences de son horrible histoire. Devenue Meredith
"M.R" Neukirchen, première femme présidente d’une université de grand
renom, brillante et irréprochable, elle fait preuve d’un dévouement total à
l’égard de sa carrière et d’une ferveur morale intense quant à son rôle. Mais
la conception d’une rigidité excessive qu’elle a des devoirs de sa charge, ses
relations mal définies avec un amant fuyant, la crise que traverse les
États-Unis à la veille d’une guerre avec l’Iraq, qui la contraint à s’engager
sur un terrain politique dangereux, et la classique malveillance sournoise des
milieux académiques la rongent. Un voyage sur les lieux qui l’ont vue naître,
censé lui rendre un peu d'équilibre, va au contraire la jeter dans une
terrifiante collision psychique avec son enfance et menacer de l’engloutir une
fois encore, mais dans la folie.
Quel livre et quelle écriture ! Puissant est le mot qui me vient à l'esprit, et on ne lâche pas le livre - GA
A train
in winter, de Caroline Moorehead
Ed. Vintage – 2012
Pas encore traduit…
Ed. Vintage – 2012
Pas encore traduit…
En janvier 1943, deux cent
trente femmes résistantes françaises sont envoyées vers les camps de la mort
par les nazis, quarante neuf en réchapperont. La situation politique avant
l’enchaînement des événements, l’emprisonnement en France, puis les camps.
Un livre sur l’amitié et la solidarité, un très beau livre, extrêmement bien documenté - HL
*Martha
Jane Cannary, T.1-T.2-T.3
de Christian Perrissin & Matthieu Blanchin
Ed. Futuropolis – 2012
de Christian Perrissin & Matthieu Blanchin
Ed. Futuropolis – 2012
Martha Jane Cannary est
certainement l'une des personnalités les plus connues des États-Unis
d'Amérique, sous le nom de Calamity Jane. Mais qui est-elle réellement ?
Christian Perrissin et Matthieu Blanchin se sont penchés sur les écrits de
Calamity Jane et sur de nombreux autres documents, pour nous raconter la vie de
cette aventurière. C'est avant tout le portrait d'une femme que les auteurs
dévoilent au-delà du mythe dans cette trilogie intimiste à grand spectacle.
Un peu répétitif, deux albums auraient suffit. J’ai été un peu déçue par le dessin – HL
*Cosima
la sublime, de Françoise Giroud
Ed. Fayard – 1996
Ed. Fayard – 1996
Cosima éprise de Richard
Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, a su le capturer et devenir
sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle : le roi de
Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von Bülow, qui
lui refusait le divorce. Mise au ban de la société de Munich, la force de sa
passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé. Les Wagner ont
vécu quatorze ans d'une union sublime. A la mort du compositeur, elle a failli
succomber au désespoir, mais une oeuvre l'attendait : la poursuite du festival
de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé. Défi formidable en son temps pour une
femme, défi qu'elle a relevé avec un succès complet, y trouvant son propre
accomplissement.
Intéressant et documenté, mais j’ai
moyennement apprécié le style « magasine » - NM
Les
espionnes dans la Grande Guerre, de
Chantal Antier, et al.
Ed. Ouest France – 2008
Ed. Ouest France – 2008
Pendant la Grande Guerre, les
services de renseignements de tous les pays s'activent. A qui peut-on confier
la tâche délicate et dangereuse d'espionner les ennemis en l'absence des hommes
au front ? Aux femmes. «Elles apportent la finesse, la souplesse, l'esprit de
dissimulation, auxquels elles ajoutent des armes redoutables [...] leur beauté,
leurs regards ensorceleurs.» N'est-ce pas le portrait de la trop célèbre Mata
Hari ? Mais d'autres espionnes acceptent ce rôle pour des raisons différentes,
patriotisme, goût du risque, esprit de vengeance, recherche d'une situation
aisée même au prix de la prostitution, désir de s'affirmer dans la société.
Quelle reconnaissance peuvent-elles espérer ?
Un livre intéressant sur les rôles très
variés des agents de renseignement, agents doubles, passeuses de messages,
etc., certaines figures remarquables émergent – NM
*Les
titres précédés d'une astérisque sont disponibles à la bibliothèque.
La prochain Cercle de Lecture se réunira le vendredi 10 janvier à 20h00
et aura pour thème "Le journal"
et aura pour thème "Le journal"